Espèces menacées
Espèces-menacées.fr
Le portail sur les espèces menacées et les animaux en voie de disparition
Navigation
  • Accueil
  • Animaux
    • Les mammifères
    • Les oiseaux
    • Les reptiles
    • Les poissons
    • Les insectes
    • Les mollusques
    • Les amphibiens
  • Actualités
    • Animaux sauvages
    • Environnement
    • Débats de société
    • 5 infos du mois
  • Monde
    • Afrique
    • Amérique du Nord
    • Amérique du sud
    • Asie
    • Europe
    • Océanie
  • Associations et ONG
  • Le saviez-vous ?
    • Animaux
    • Environnement

7 façons de voyager plus durablement et protéger la faune sauvage

Par Nicolas Guillot | Publié le 02.09.2025 à 12h29 | Modifié le 02.09.2025 à 12h29 | 0 commentaire
Día Internacional Primates 2025

Voyager ouvre des horizons incroyables, mais il est désormais impossible d’ignorer son impact écologique. Le secteur du tourisme représente environ 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre selon une étude publiée dans Nature Climate Change. La bonne nouvelle : chacun peut agir, même à petite échelle, pour limiter son empreinte et préserver la faune sauvage. Voici quelques pratiques simples et efficaces à adopter pour rendre vos voyages plus durables.

1. Réduire l’usage du plastique jetable

Les déchets plastiques représentent une menace directe pour la biodiversité. Chaque année, environ 11 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans (ONU Environnement). Voyager avec une gourde réutilisable, un sac en tissu et des couverts en bambou permet de réduire considérablement son impact. En évitant les bouteilles et emballages à usage unique, vous contribuez directement à limiter la pollution qui affecte notamment les tortues marines et les oiseaux.

2. Éviter les attractions exploitant les animaux

Éléphants montés par des touristes, dauphins contraints à des spectacles, selfies avec des tigres : ces pratiques alimentent l’exploitation animale. Selon le WWF, plus de 500 000 animaux sauvages sont utilisés chaque année dans des activités touristiques inadaptées. Privilégiez plutôt les sanctuaires certifiés, qui respectent le bien-être animal, ou observez les animaux dans leur habitat naturel, avec des guides spécialisés.

3. Choisir des hébergements écoresponsables

De plus en plus d’hôtels et de maisons d’hôtes s’engagent dans une démarche durable : réduction de la consommation d’eau, recours aux énergies renouvelables, gestion des déchets… Vous pouvez vous référer à des labels comme la Clef Verte qui certifie les établissements respectueux de l’environnement. Non seulement ces hébergements réduisent leur empreinte carbone, mais ils participent aussi à la préservation des écosystèmes locaux.

4. Voyager hors saison

Le surtourisme fragilise de nombreux sites naturels et culturels. Voyager en basse ou moyenne saison permet de réduire la pression sur les destinations et leurs habitants. Par exemple, les zones côtières protégées comme celles de Méditerranée accueillent deux à trois fois plus de visiteurs en été qu’en automne ou au printemps. En répartissant vos voyages sur l’année, vous contribuez à limiter l’impact de la surfréquentation.

5. Utiliser une eSIM

Au-delà de ses avantages pratiques, une eSIM pour l’international s’inscrit dans une démarche durable. Contrairement aux cartes SIM physiques, elle évite la production de plastique et les emballages associés. Selon une estimation de la GSMA, plus de 4,5 milliards de cartes SIM sont produites chaque année, générant des déchets considérables. L’eSIM, intégrée directement dans le smartphone, limite cet impact et s’avère particulièrement utile dans des zones reculées où l’accès au réseau est essentiel, notamment pour des voyages en pleine nature.

6. Privilégier les transports responsables

Le transport aérien est l’un des plus gros postes d’émissions de CO₂. Lorsque c’est possible, privilégiez le train : un trajet Paris–Lyon en TGV émet environ 20 fois moins de CO₂ qu’un vol domestique (ADEME). Si l’avion reste incontournable, compensez vos émissions via des programmes fiables, comme ceux proposés par la Fondation GoodPlanet.

7. Soutenir les initiatives locales

Acheter auprès d’artisans locaux ou participer à des projets de conservation favorise une économie plus équitable et durable. De nombreux organismes communautaires proposent des excursions centrées sur la découverte et la préservation de la faune, tout en soutenant les populations locales.

Voyager durablement ne signifie pas renoncer au plaisir de découvrir le monde. Il s’agit plutôt d’un état d’esprit qui valorise la responsabilité, le respect des cultures locales et la protection de la biodiversité. En adoptant des gestes simples – réduire le plastique, éviter l’exploitation animale, privilégier l’eSIM à l’international plutôt que des cartes SIM locales jetables – chaque voyageur peut contribuer à un tourisme plus éthique et plus respectueux de la planète.

Tweetez
Partagez
Enregistrer
Partagez
0 Partages

0 réponse à “7 façons de voyager plus durablement et protéger la faune sauvage”

Laisser une réponse Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont suivis d'un *


*
*

Newsletter

Qui sommes-nous ?

Ce site internet a été créé bénévolement afin de centraliser et de rendre accessible de l’information sur les espèces en voie de disparition. La finalité de notre action n’est pas seulement de créer une base de données. Nous souhaitons faire de ce site un média qui apportera de l’information, de façon régulière et actualisée, tirée à la source auprès des acteurs qui se battent au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité.

Dossiers

Les salamandres de France
Les différentes espèces de salamandres présentes en France
Les réserves de biosphère en France
Les réserves de biosphère en France
Les crocodiles les plus menacés au monde
Crocodiles les plus menacés au monde
Les petits mammifères de France
Petits mammifères de France

Voir tous les dossiers

Formez-vous pour travailler avec les animaux

Informations IFSA

Le saviez-vous ?

Triton ou salamandre, quelles différences ?
Triton ou salamandre, différences
Les araignées ne sont pas des insectes
Différences entre araignées et insectes
Non, toucher un oiseau tombé du nid ne le condamne pas à coup sûr
Oiseau tombé du nid, que faire ?

Voir tous les articles

Lexique - Newsletters - Mentions légales - Contact