
La garde du territoire est basée sur des accords volontaires entre les propriétaires fonciers – qu'il s'agisse d'agriculture, de foresterie, de bétail ou d'espaces de valeur naturelle élevée – et d'entités de garde, telles que des associations, des fondations ou des groupes locaux.
Ces accords n'impliquent pas un transfert de biens, mais un engagement commun à Gérer le sol de manière durable, protéger la biodiversité et favoriser les activités compatibles avec la conservation. Précisément, aujourd'hui certains 700 000 hectares en Espagne sont englobés dans ces accords.
Cust à vue du territoire: mesure innovante et collaborative
Le 7e inventaire de la garde du territoire en Espagne (2020-2023), préparé par la Fondation de la biodiversité du ministère de la transition écologique et le défi démographique (Miteco) à travers la plate-forme de garde du territoire, montre la montée de cet outil de conservation et de restauration de la nature dans notre pays.
Les données les plus récentes disponibles confirment une augmentation significative du nombre d'accords volontaires, ainsi que des entités qui les favorisent et du territoire qu'il englobe. Plus précisément, les 4 632 accords en vigueur jusqu'en 2023 représentent une augmentation de 49% par rapport aux 3 100 enregistrés dans l'inventaire précédent de 2019, avec 1 688 nouveaux accords.
L'une des forces de cet outil de conservation est que les accords sont des bénévoles. Ils sont promus par des entités à but non lucratif, dont le nombre a également favorisé jusqu'à atteindre 268, contre 218 de 2019, ce qui représente une augmentation de 23%. Quant à la superficie totale sous les accords de garde du territoire, il couvre 708 191 hectares, ce qui représente également une augmentation de 23% par rapport à la période précédente. Ce territoire équivaut à 1,4% de la surface du pays.
La croissance de la garde du territoire en Espagne
Tout cela est le résultat de l'impulsion générée pendant des décennies comme instrument clé pour la conservation des habitats, des écosystèmes, des espèces, des paysages et des lieux de valeur particulière sur tout le territoire. Son grand potentiel est l'implication directe des personnes et de la société civile pour conserver et récupérer la nature. Unite les administrations, appartenant à des terres, des entreprises, des universités, des ONG et d'autres entités. Et il le fait à partir d'une approche volontaire, ce qui lui donne une valeur encore plus grande.
En fait, comme les précédents, le 7e inventaire des initiatives de garde a été possible grâce à la référence volontaire des informations sur leurs accords par les entités et à la collaboration de réseaux de garde régionaux. Les entités de garde sont principalement des associations (63%), suivies des fondations (17%) et des entités publiques (13%). Ils sont distribués sur tout le territoire national, avec une plus grande présence en Catalogne (28% du total des entités), des îles Canaries (13%) et de l'Andalousie (10%). Cependant, toutes les communautés autonomes ont des accords de garde.
L'utilisation prédominante des terres dans les accords de garde demeure la forêt (35% des accords et 37% de la surface), suivie de l'agraire (32% des accords et 11% de la surface). En ce qui concerne la propriété du terrain, 79% des accords sont élaborés sur une propriété privée, 17% sur les terres de la propriété publique et 4% sur les propriétés communautaires. En surface, 61% correspondent aux fermes privées, 23% au public et 16% aux communaux.
En ce qui concerne les objectifs de conservation, la conservation des habitats (43% des accords, 52% de la surface) se distingue par celle des systèmes écologiques (41% des accords, 52% de la surface) et celui des espèces (36% des accords, 78% de la surface). Les principales stratégies utilisées comprennent les habitats (40% des accords), le maintien de la gestion traditionnelle du territoire (28%) et la promotion des systèmes résilients à la sécheresse (22%).
Les accords situés dans les espaces du réseau Natura 2000 représentent 51% du total et couvrent 57% de la surface de la garde. En ce qui concerne les sources de financement, 20% des accords sont maintenus avec un financement exclusivement privé, 17% avec le public et 12% grâce à un financement mixte.
S'améliore lors de l'application de la méthodologie des stocks
La Biodiversity Foundation, grâce à la garde du territoire (initiative qui coordonne), publie l'inventaire des initiatives de garde du territoire en Espagne depuis 2008, dans le but de collecter l'État et l'évolution de toutes les initiatives de garde développées dans le pays, ainsi que les informations des entités qui les développent.
Depuis sa création, les stocks ont été publiés en 2010, 2013, 2015, 2017 et 2019. Le 7e inventaire recueille d'abord des données à partir d'une période de quatre ans (2020-2023) au lieu de deux, à la suite des recommandations du comité de participation de la plate-forme de garde du territoire.
Une autre nouveauté est l'amélioration de la caractérisation des objectifs de conservation des accords, mettant un accent particulier sur l'identification des espèces et des habitats à conserver. La géoréférencé de près de 70% des initiatives a également été obtenue et des données sur de nouveaux paramètres ont été obtenues, parmi lesquelles des sources de financement utilisées dans les accords, produits et services dérivés des fermes de garde et d'existence de plans de gestion, entre autres.
L'Espagne a donné ces dernières années un grand coup de pouce à la garde du territoire. En plus des actions de la garde du territoire, de nouvelles initiatives et des projets européens tels que la vie de garde ont été lancés. Gouvernance environnementale: une mission innovante pour améliorer la conservation de la biodiversité par la garde du territoire.
D'octobre 2024 à 2028, la Miteco Biodiversity Foundation coordonnera ce projet, qui a comme principal objectif de promouvoir la garde du territoire en tant qu'outil de conservation de la nature par l'innovation et la collaboration entre les administrations, la propriété des terres, des entreprises, des ONG et d'autres entités. Cofinanced par le programme de vie de l'Union européenne, ils participent en tant que partenaires Euroste, le forum des réseaux et entités de garde du territoire, la Global Nature Foundation, la Fondando González Bernáldez / Europarc-Spanish Foundation (Fungobe), SEO / BirdLife et la Xarxa par une conservation de Conservación de la Natura.
Dans un contexte de crise climatique et de perte de biodiversité, l'expansion de ce modèle est présentée comme une opportunité stratégique. Atteindre 700 000 hectares est une étape importante, mais aussi un point de départ: la consolidation et la multiplication de ces initiatives seront essentielles pour atteindre des paysages plus résilients, des écosystèmes fonctionnels et un avenir en équilibre entre la nature et la société. Ecotics.com
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