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La « grand-mère » chez les épaulards est-elle une stratégie évolutive stable ?

Par Nicolas Guillot | Publié le 09.11.2023 à 9h31 | Modifié le 09.11.2023 à 9h31 | 0 commentaire
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Alors que la plupart des espèces animales se reproduisent tout au long de leur vie, les humains et quelques espèces de baleines connaissent la ménopause. C’est une époque où les femelles plus âgées ne se reproduisent plus mais investissent plutôt leur énergie et leurs connaissances pour aider leur progéniture et petite-progéniture à survivre.

Les scientifiques se demandent depuis longtemps pourquoi la ménopause existe et comment elle a évolué. Les études sur les épaulards ont fourni de nouvelles preuves dans ce domaine. Les épaulards sont présents dans les océans du monde entier, mais sont divisés en écotypes distincts en fonction des différences dans leurs tactiques de chasse et leur comportement social.

Des recherches antérieures sur l’écotype connu sous le nom d’épaulards « résidents » ont montré que les femelles passent environ 30 % de leur vie dans un état post-reproductif. Les épaulards résidents se nourrissent principalement de saumon et vivent ensemble en grands groupes. Les femelles du groupe deviennent de plus en plus génétiquement liées au groupe au fil du temps (puisque leur progéniture reste dans le groupe), il est donc logique que la « grand-mère » soit une stratégie évolutive utile pour les femelles matures.

De nouvelles recherches ont récemment été menées sur un écotype différent, connu sous le nom d’épaulards de Bigg. Ces baleines particulières se spécialisent dans la chasse au phoque, qui est un aliment largement dispersé par rapport à un grand banc de saumons. Pour cette raison, les épaulards de Bigg vivent en petits groupes et les individus ont tendance à quitter le groupe lorsqu’ils atteignent la maturité.

« Certains fils et filles restent avec leur mère, mais dans l’ensemble, nous prévoyons une tendance plus faible de parenté accrue avec les autres membres du groupe à mesure que la baleine vieillit », a expliqué l’auteur principal de l’étude, Mia Lybkær Kronborg Nielsen du Université d’Exeter. Une relation plus faible implique moins de raisons évolutives pour arrêter de se reproduire et entrer en ménopause.

L’étude a utilisé plus de 40 ans de données sur les baleines de Bigg et les baleines résidentes et a révélé que les femelles des deux écotypes étaient en post-reproduction pendant environ 30 % de leur vie adulte.

Selon le professeur Darren Croft, il n’est pas immédiatement clair pourquoi l’âge à la ménopause et la durée de la vie post-reproductrice semblent être les mêmes dans les deux cas.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre ces résultats. À l’avenir, des drones seront utilisés pour étudier comment le « grand-mère » des baleines matures contribue à la survie de leur progéniture et de leur petite-progéniture.

« Non seulement les résultats contribuent à une meilleure compréhension de l’évolution animale, mais ils ont des implications significatives pour la conservation en mettant en lumière l’importance de la structure sociale pour le rétablissement de ces populations », a expliqué Thomas Doniol-Valcroze, co-auteur de l’étude.

L’étude est publiée dans la revue Écologie et évolution.

–—

Par Alison Bosman, Espèces-menacées.fr Rédacteur

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