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L’ADN environnemental peut aider à suivre les espèces menacées

Par Nicolas Guillot | Publié le 02.12.2023 à 20h52 | Modifié le 02.12.2023 à 20h52 | 0 commentaire
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Le nombre de poissons indigènes présents dans un écosystème marin est de plus en plus affecté par de multiples facteurs, notamment les espèces envahissantes et la surpêche. Dans une nouvelle étude menée par l’Université d’Okayama, des chercheurs ont utilisé l’ADNe pour étudier la population de poissons amers du bassin de la rivière Ashida au Japon.

Le poisson amer, Rhodeus atremius suigensis, était autrefois abondant mais est aujourd’hui menacé d’extinction dans cette région. Selon les chercheurs, cela est préoccupant car le poisson amer est reconnu comme une espèce indicatrice pour la conservation de la diversité des poissons dans les écosystèmes d’eau douce.

« Rhodeus atremius suigensis est un poisson amer extrêmement menacé, désigné comme l’une des espèces de faune et de flore sauvages en voie de disparition au niveau national par le ministère de l’Environnement du Japon », ont écrit les auteurs de l’étude.

« Pour prévenir son extinction, des méthodes d’enquête écologique efficaces sont nécessaires afin de guider la gestion de l’habitat. Récemment, l’analyse de l’ADN environnemental (ADNe) s’est révélée utile pour la détection et le recensement des espèces aquatiques menacées qui sont difficiles à localiser et à capturer.

L’ADN environnemental (eDNA) contient des informations sur les espèces récemment présentes dans une zone. Les experts ont développé un système utilisant l’eDNA pour étudier la répartition et la densité de population des poissons amers dans le bassin de la rivière Ashida.

« Nous avons d’abord confirmé l’utilité de cette analyse dans des expériences en aquarium, avant de réaliser des enquêtes sur le terrain. » a déclaré le professeur Kazuyoshi Nakata de l’Université d’Okayama, qui a dirigé l’étude. « Nous avons installé des pièges à poissons en 48 points dans un canal agricole du bassin de la rivière Ashida et examiné la relation entre la présence de poissons et la concentration d’ADNe. »

L’étude a révélé que les concentrations d’ADNe étaient plus élevées dans les zones où des poissons bitterling avaient été capturés et plus en aval. « Nos résultats servent de référence pour déterminer dans quelle mesure et dans quelle mesure l’ADNe en aval peut être détecté, ce qui sera utile pour guider les futures enquêtes de conservation », a déclaré le professeur Nakata.

La technique d’analyse de l’ADNe utilisée pour cette étude pourrait être utilisée sur des zones plus vastes pour suivre d’autres espèces. À terme, les résultats de cette recherche pourraient contribuer à la conservation des espèces menacées.

« Ces résultats démontrent non seulement la fiabilité de cette méthode, mais suggèrent également sa faisabilité pour des mesures de conservation », ont écrit les auteurs de l’étude.

La recherche est publiée dans la revue Ingénierie paysagère et écologique.

Crédit image : Kazuyoshi Nakata

–—

Par Chrissy Sexton, Espèces-menacées.fr Éditeur

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