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Une étude apporte une nouvelle compréhension du venin de serpent

Par Nicolas Guillot | Publié le 09.12.2023 à 2h20 | Modifié le 09.12.2023 à 2h20 | 0 commentaire
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Chaque année, environ un demi-million de personnes en Afrique subsaharienne souffrent de morsures de serpent, entraînant entre 7 000 et 20 000 décès. De nombreuses espèces de serpents originaires de cette région, comme le très redouté mamba noir, sont actuellement classées comme espèces de la plus haute importance médicale par l’Organisation mondiale de la santé. Ainsi, utiliser des approches systématiques pour mieux comprendre la composition et la fonction du venin de ces créatures est une priorité médicale.

Aujourd’hui, une équipe de recherche dirigée par le Centre des technologies des anticorps de l’Université technique du Danemark a systématiquement analysé et comparé les compositions protéiques et les fonctions des venins des 26 espèces de serpents médicalement les plus importantes d’Afrique subsaharienne. Les serpents appartiennent à deux catégories principales : les élapidés, dont les mambas noirs et verts et le cobra cracheur à collier, et les vipères, comme la vipère Puff et la vipère du Gabon.

L’analyse a révélé que la composition et la fonction des venins de serpent sont très complexes et varient considérablement d’une espèce à l’autre. Les venins d’élapides, par exemple, contiennent de grandes quantités d’un type de protéines appelées « toxines à trois doigts » qui agissent en bloquant la transmission neuronale ou en tuant les cellules, ainsi que des phospholipases A.2 (PLA2s), une classe d’enzymes que l’on retrouve dans de nombreux venins d’animaux.

En revanche, les venins de vipère semblent être dominés par un mélange différent de protéines, dont le PLA.2s, mais aussi des quantités substantielles d’autres enzymes comme les métalloprotéinases de venin de serpent et les sérine protéinases de venin de serpent.

Alors que les venins de la plupart de ces espèces de serpents ont déjà été décrits, ceux de deux espèces – le cobra d’Anchieta (Naja anchietae) et de la vipère à ventre blanc (Echis leucogaster) – ont été caractérisés pour la première fois.

En outre, alors que les études précédentes se sont généralement concentrées sur une poignée d’espèces chacune – et souvent avec peu ou même pas de données sur les aspects fonctionnels – la présente étude est une approche intégrée qui fournit une base solide pour des recherches plus approfondies sur la biologie des serpents et pourrait être d’une importance cruciale dans le développement d’antivenins efficaces.

« Dans l’ensemble, cette étude constitue une base pour d’autres études sur la biologie et l’évolution des serpents, pour lesquelles nous recommandons une approche intégrée combinant la génomique, la transcriptomique et la protéomique pour fournir des informations sur l’expression des gènes et d’autres mécanismes moléculaires liés à la diversité phénotypique », ont déclaré les chercheurs. .

« De plus, les profils toxicovénomiques mis en évidence dans cette étude pourraient contribuer au développement d’antivenins efficaces grâce à une meilleure compréhension du comportement des venins de serpent et de leurs rôles en tant que cibles médicamenteuses. »

Les résultats de la recherche sont publiés dans la revue GigaScience.

Par Andreï Ionescu, Espèces-menacées.fr Rédacteur

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