Des cerveaux et des corps volumineux ont aidé les corbeaux à se développer à travers le monde

Les corbeaux et les corbeaux sont des oiseaux intelligents qui utilisent des outils, résolvent des problèmes complexes et sont connus pour leurs sons vocaux de « croassement ».

Ce qui est moins apprécié, c’est leur diversité et leur capacité à vivre partout dans le monde dans des habitats variés. Ils constituent l’un des groupes d’oiseaux les plus répandus au monde. En effet, les corneilles et les corbeaux – qui font partie de la famille aviaire des corvidés – ont connu une expansion mondiale rapide, contrairement aux autres oiseaux qui sont restés sur un seul continent.

Leur exploration planétaire est en grande partie due à leur grande capacité de vol, qui leur permet d’accéder plus facilement à de nouveaux endroits.

De nouvelles recherches montrent également que leurs grands corps et cerveaux ont joué un rôle important dans la survie dans les nouveaux climats qu’ils occupaient.

« Lorsque nous réfléchissons aux processus de diversification mondiale, il est important de considérer non seulement la capacité d’atteindre de nouveaux endroits, mais aussi la capacité de survivre une fois sur place. Nos travaux suggèrent que les corneilles et les corbeaux se sont diversifiés à la fois rapidement et largement parce qu’ils étaient particulièrement doués pour s’adapter à différents habitats », a déclaré Carlos Botero, professeur adjoint de biologie en arts et sciences à l’Université de Washington à Saint-Louis.

Les chercheurs montrent que la capacité des oiseaux à se développer et à se diversifier rapidement à travers la planète était due à une combinaison de caractéristiques. En utilisant des spécimens conservés dans des musées, les scientifiques ont découvert que ces oiseaux avaient des ailes plus longues, des corps plus grands et des tailles de cerveau relatives plus grandes que les autres corvidés.

« Nous émettons l’hypothèse que ces trois combinaisons très pratiques de traits sont ce qui a permis à ce groupe d’oiseaux de coloniser et de se diversifier à travers le monde », a déclaré le premier auteur de l’étude, Joan Garcia-Porta.

Trois caractéristiques pratiques :

1. Des ailes plus longues donnaient aux corbeaux et aux corbeaux des capacités de vol plus élevées, ce qui leur permettait de voyager à travers le monde.
2. Les gros cerveaux suggèrent que les corbeaux et corbeaux ancestraux avaient un comportement flexible. Ils étaient plus intelligents que les autres Corvidés et capables de comprendre comment vivre dans un nouvel environnement et augmenter leurs chances de survie.
3. Une plus grande taille corporelle donnait aux corbeaux et aux corbeaux un avantage concurrentiel sur les espèces plus petites, les aidant ainsi à s’établir dans un nouvel endroit.

« Nous sommes enthousiasmés par ces nouvelles connaissances sur la façon dont ces oiseaux étaient capables de faire des choses que même leurs proches parents ne faisaient pas », a déclaré le professeur Botero. « Il semble vraiment que leur incroyable flexibilité comportementale ait pu jouer un rôle majeur en permettant à ces oiseaux de survivre aux premières périodes de maladaptation et de s’y maintenir suffisamment longtemps pour que la sélection rattrape son retard et produise ainsi une gamme de nouvelles espèces. »

Voyager à travers le monde a obligé les corbeaux et les corbeaux à s’adapter à de nombreux environnements différents, ce qui a entraîné des taux élevés d’évolution et de spéciation. En effet, arriver dans un nouvel environnement s’accompagne d’une exposition à des pressions sélectives. Par exemple, vivre dans le froid de l’Arctique après avoir quitté une forêt tropicale humide nécessitait probablement des stratégies très différentes.

« Ces nouveaux environnements favorisent souvent des modifications du phénotype d’un organisme qui facilitent la survie et les performances globales. Ce processus est souvent appelé optimisation de la sélection », a déclaré le professeur Botero.

Cela a amené les corbeaux et les corbeaux à acquérir de nouvelles formes de bec qui n’existaient chez aucun autre Corvidé, augmentant ainsi la variation de la forme du bec dans la famille des Corvidés. Les scientifiques ont également découvert que les oiseaux augmentaient la variation de taille corporelle à mesure qu’ils colonisaient de nouveaux environnements.

« Grâce à ces oiseaux étonnants, nous comprenons désormais un peu mieux les processus par lesquels les animaux se propagent rapidement à travers la planète et comment cette expansion géographique se traduit par la production de nouvelles espèces dotées de nouvelles morphologies. » » a conclu Garcia-Porta.

L’étude est publiée dans la revue Communications naturelles.

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Par Katherine Bucko, Espèces-menacées.fr Rédacteur