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De nouvelles connaissances aideront à protéger le perroquet kākāpō

Par Nicolas Guillot | Publié le 03.12.2023 à 10h06 | Modifié le 03.12.2023 à 10h06 | 0 commentaire
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Le perroquet kākāpō (Strigops habroptilus) est le seul perroquet incapable de voler au monde et peut-être l’un des oiseaux qui vivent le plus longtemps au monde, avec une espérance de vie pouvant atteindre un siècle. C’est un oiseau nocturne, herbivore, sexuellement dimorphique, avec un faible taux métabolique de base et sans soins parentaux mâles.

Actuellement, cette espèce est en danger critique d’extinction, composée d’une population totale connue de seulement 249 individus confinés dans quatre petites îles au large des côtes de la Nouvelle-Zélande qui ont été débarrassées de leurs prédateurs. Des facteurs tels qu’une reproduction peu fréquente, une infertilité élevée et un faible succès d’éclosion entravent considérablement les efforts de conservation et, bien que la restauration de l’habitat et le contrôle des prédateurs soient des stratégies utiles pour améliorer la survie, les problèmes liés à la reproduction sont ceux qui limitent le plus le rétablissement.

Maintenant, une nouvelle étude publiée dans la revue PeerJ Vie & Environnement a fourni des informations essentielles sur les facteurs qui affectent la fertilité du kākāpō afin d’améliorer les efforts de gestion de la conservation. Ces résultats soulignent la nécessité d’une approche équilibrée de la gestion de la conservation qui tienne compte à la fois des avantages à court terme et des impacts négatifs potentiels à long terme de l’élevage manuel et d’autres stratégies de gestion.

Selon les experts, l’élevage manuel – dans lequel les animaux sont élevés en captivité par l’homme – devrait être limité autant que possible pour les mâles, car s’il augmente sans aucun doute la survie des poussins, il réduit la fertilité des couvées. Ainsi, l’élevage à la main semble affecter davantage le comportement de copulation chez les mâles que chez les femelles, conformément aux comportements d’empreinte observés chez les perroquets mâles élevés à la main mais pas chez les femelles.

De plus, les densités de population doivent être maximisées afin qu’il y ait un nombre suffisamment élevé de mâles dans les leks pour garantir un choix de partenaire adéquat pour les femelles, mais le rapport de masculinité mâle/femelle est maintenu aussi élevé que l’habitat peut le supporter efficacement. Enfin, l’insémination artificielle devrait être poursuivie afin d’assurer une compétition suffisante des spermatozoïdes, tout en augmentant la représentation des fondateurs.

Ces résultats soulignent l’importance cruciale de collecter des données longitudinales complètes et d’évaluer les effets similaires de l’élevage manuel et des sex-ratios chez d’autres espèces d’oiseaux en voie de disparition.

Par Andreï Ionescu, Espèces-menacées.fr Rédacteur

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