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La conservation des grizzlis doit se concentrer sur la qualité de l’habitat et le risque de mortalité

Par Nicolas Guillot | Publié le 20.09.2023 à 20h09 | Modifié le 20.09.2023 à 20h09 | 0 commentaire
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Une nouvelle étude publiée dans la revue Monographies de la faune met en lumière les considérations les plus critiques pour la conservation des grizzlis.

La recherche explore la relation complexe entre les grizzlis, leur habitat et les défis d’origine humaine, dressant ainsi un tableau complet des éléments qui menacent leur survie.

Impacts humains

Le plus grand impact humain sur les populations de grizzlis a été identifié sous deux formes prédominantes : les influences descendantes et les effets ascendants.

Les impacts descendants incluent les décès d’ours associés à des abattages illégaux ou à des conflits directs avec les humains. La densité des routes et la quantité d’habitats sécurisés éloignés des routes sont également des influences descendantes sur les grizzlis.

D’un autre côté, les effets ascendants sont liés aux effets indirects des activités humaines, comme la diminution des ressources alimentaires.

Objet de l’étude

« L’influence des ressources alimentaires ascendantes et du risque de mortalité descendant sous-tend la trajectoire démographique des populations d’animaux sauvages. Pour les espèces dont la conservation est préoccupante, comprendre les facteurs qui déterminent la dynamique des populations est crucial pour une gestion efficace et, en fin de compte, pour la conservation », ont écrit les auteurs de l’étude.

« Dans le sud-est de la Colombie-Britannique, au Canada, les populations de grizzlis (Ursus arctos), pour la plupart omnivores, sont fragmentées en une mosaïque de petites sous-populations isolées ou plus grandes, partiellement connectées. Ils tirent l’essentiel de leur énergie de ressources végétales qui sont également influencées par les activités humaines.

« Les routes et l’accès humain motorisé associé déterminent la disponibilité des ressources alimentaires, mais déplacent également les ours et facilitent la mortalité d’origine humaine. Une gestion efficace des grizzlis nécessite une compréhension de la relation entre la qualité de l’habitat et le risque de mortalité.

Facteurs descendants

Au cours de l’étude, les chercheurs ont utilisé un collier radio et ont suivi méticuleusement plusieurs grizzlis pendant plusieurs années dans le sud-est de la Colombie-Britannique.

Les résultats ont révélé une interaction significative entre les facteurs de haut en bas, en particulier la disponibilité de parcelles de myrtilles (une source de nourriture cruciale pour les grizzlis) et le risque posé par le réseau dense de routes forestières.

Chemins forestiers

L’étude a démontré que la simple existence de chemins forestiers augmente non seulement le risque de mortalité des grizzlis, mais restreint également leur accès à des sources de nourriture vitales.

Par conséquent, la condition physique et la densité de la population des grizzlis femelles ont diminué – ce qui est similaire aux effets néfastes de la perte directe d’habitat.

Ce double impact négatif met en évidence les conséquences néfastes des routes forestières sur les populations de grizzlis dans l’ouest de l’Amérique du Nord.

« À l’intersection des influences descendantes et ascendantes, nous avons constaté que les zones de densité routière plus élevée compensaient les ressources alimentaires même si elles étaient abondantes, empêchant ainsi une utilisation efficace de la ressource », ont déclaré les chercheurs.

« Avec le grizzli omnivore, les influences descendantes dans notre zone d’étude n’étaient pas seulement associées au risque de mortalité, mais elles limitaient également la contribution des ressources alimentaires à la condition physique et à la densité, ayant essentiellement un effet similaire à la perte d’habitat. »

Implications de l’étude

« La sécurisation d’importantes ressources alimentaires pour les rendre accessibles aux ours est obtenue grâce à un certain degré de restriction de l’accès humain », a déclaré l’auteur principal de l’étude, le Dr Michael Proctor de Birchdale Ecological Ltd. « Nos résultats suggèrent que les avantages des aliments essentiels pour les ours ne sont pas de manière satisfaisante à moins que l’accès humain aux routes à proximité ne soit réduit.

Cette recherche met l’accent sur la relation intime entre les activités humaines et la protection des grizzlis. La préservation de cette espèce dépend non seulement de la sauvegarde de ses habitats, mais également de la compréhension et de l’atténuation de la manière dont les humains influencent leurs chances de survie.

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