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Le ronronnement du chat reste un mystère que nous ne comprenons pas entièrement

Par Nicolas Guillot | Publié le 25.11.2023 à 9h55 | Modifié le 25.11.2023 à 9h55 | 0 commentaire
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Les chats ont captivé notre attention pour leur large gamme de vocalisations, des miaulements aux cris. Cependant, ce sont leurs mystérieux ronronnements qui font l’objet de fascination et d’études depuis de nombreuses années.

Les chats ne sont pas les seuls animaux à ronronner, comme on le croyait autrefois. Certains chats sauvages, mangoustes, hyènes, cobayes et ratons laveurs ronronnent également.

Il est intéressant de noter que le ronronnement et le rugissement s’excluent mutuellement. Cela signifie que les chats qui ronronnent (comme les pumas) ne peuvent pas rugir, tandis que les chats qui rugissent (comme les tigres) ne peuvent pas ronronner.

Comment les chats ronronnent-ils ?

Une nouvelle étude menée par le spécialiste autrichien de la voix Christian T. Herbst de l’Université de Vienne remet en question les croyances de longue date entourant le mécanisme du ronronnement des chats.

Contrairement à ce que l’on pensait auparavant, l’étude révèle que la génération de ronronnements de chat ne repose pas sur des contractions musculaires cycliques – une perspective défendue par la communauté scientifique depuis plus de cinquante ans.

« Nous proposons que la capacité à produire des oscillations auto-entretenues à des fréquences proches du ronronnement soit facilitée par une adaptation anatomique spéciale », ont écrit les chercheurs.

Vocalisations de chat

Les chats produisent divers sons, notamment des miaulements et des cris. Ces sons n’étaient auparavant pas considérés comme uniques du point de vue de la production vocale, car ils proviennent du larynx du chat, ou « boîte vocale ». Ce mécanisme est partagé avec les humains et de nombreux autres mammifères.

Cependant, on pensait que les ronronnements des chats étaient différents. On pensait qu’ils étaient produits par des contractions et des relaxations cycliques continues des muscles des cordes vocales du larynx, ce qui nécessiterait un apport neuronal constant et un contrôle de la part du cerveau.

Un nouveau point de vue

L’étude menée par Herbst introduit un point de vue différent. Selon les résultats, les contractions musculaires cycliques ne sont pas impératives pour la production de ronronnements de chat.

Grâce à des expériences contrôlées en laboratoire, les chercheurs ont observé que le larynx du chat domestique pouvait produire des sons graves caractéristiques du ronronnement sans avoir besoin d’un apport neuronal cyclique ou de contractions musculaires répétitives.

Des découvertes inattendues

Ces résultats révèlent une similitude inattendue entre le mécanisme de production sonore du ronronnement du chat et la « voix grinçante » ou « friture vocale » humaine.

Les données montrent que les chats peuvent produire des ronronnements à des fréquences extraordinairement basses (20-30 Hz), ce qui est surprenant compte tenu de leur petite taille et de leur poids.

Adaptation anatomique unique

« Les investigations anatomiques ont révélé un « coussinet » unique dans les cordes vocales des chats qui pourrait expliquer comment un si petit animal, ne pesant que quelques kilogrammes, peut régulièrement produire des sons à ces fréquences incroyablement basses (20-30 Hz, ou cycles par seconde) – bien en dessous des sons les plus graves produits par les voix humaines », a déclaré Herbst.

Bien que l’étude ne réfute pas entièrement l’ancienne théorie, elle montre que notre compréhension actuelle du ronronnement des chats est incomplète et qu’une enquête plus approfondie est nécessaire.

Plus nous en apprenons sur les mécanismes et les fonctions du ronronnement, mieux nous pouvons protéger le bien-être de nos chats et répondre à leurs besoins.

En savoir plus sur le ronronnement

Certains chercheurs pensent que le ronronnement aide les chats à guérir. La faible fréquence des ronronnements provoque une série de vibrations associées dans leur corps, qui peuvent :

  • Guérissez les os et les blessures.
  • Développez vos muscles et réparez vos tendons.
  • Faciliter la respiration.
  • Réduit la douleur et l’enflure.

Les chatons commencent à purifier à l’âge de quelques jours pendant l’allaitement, ce qui pourrait être un moyen de communiquer détente et contentement à leur mère. Les chats adultes ronronnent également lorsqu’ils se sentent en sécurité et à l’aise.

Les chats peuvent également ronronner lors de moments stressants ou douloureux, comme lors d’une visite chez le vétérinaire ou en cas de maladie. On pense que cela libère des endorphines, qui peuvent soulager la douleur.

L’étude est publiée dans la revue Biologie actuelle.

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