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Les amphibiens menacés par le mercure, avec des impacts sanitaires inconnus

Par Nicolas Guillot | Publié le 01.11.2023 à 7h19 | Modifié le 01.11.2023 à 7h19 | 0 commentaire
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La première évaluation à grande échelle du méthylmercure, une forme de mercure très toxique, chez les amphibiens adultes aux États-Unis à ce jour, a révélé que ce composé toxique est courant, répandu et, dans certains cas, peut atteindre des niveaux très élevés.

Étudier les amphibiens et le mercure

L’étude, intitulée « Évaluation à grande échelle du méthylmercure chez les amphibiens adultes », et publiée dans la revue Sciences et technologies environnementales, englobe les données de plus de 3 200 amphibiens couvrant 14 espèces réparties dans 26 populations. Cette collaboration a impliqué des scientifiques de diverses régions du pays.

« Les amphibiens constituent le groupe de vertébrés le plus menacé au monde, mais jusqu’à cette étude, nous en savions relativement peu sur la variabilité de la bioaccumulation du mercure chez les amphibiens », a déclaré Anne Kinsinger, directrice associée pour les écosystèmes de l’US Geological Survey (USGS).

« La science pionnière de l’USGS, comme cette étude, fournit une base solide pour la recherche et aide les gestionnaires à résoudre les problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés la conservation des poissons et de la faune. »

Concentrations de méthylmercure

L’enquête a révélé une gamme de concentrations de méthylmercure chez les amphibiens, influencées par des facteurs tels que le site spécifique, ainsi que par les caractéristiques du cycle biologique des amphibiens, telles que leur régime alimentaire, leur taille et leur sexe.

Certains endroits ont révélé des niveaux à peine détectables, tandis que d’autres ont montré des concentrations dépassant les critères de santé de la faune.

Les niveaux de mercure varient chez les amphibiens

Bien que l’étude ait noté une variation substantielle des niveaux de méthylmercure entre les amphibiens, la gamme était moins étendue que celle rapportée pour d’autres espèces comme les libellules, les poissons et les oiseaux.

On pense que cette moindre variation chez les amphibiens est due à l’accent mis actuellement sur l’échantillonnage des zones humides, contrairement aux divers habitats pris en compte dans les études sur d’autres espèces animales.

Bioaccumulation

Le mercure, reconnu comme un contaminant préoccupant à l’échelle mondiale, est soupçonné d’être un facteur contribuant au déclin du nombre d’amphibiens, bien que son rôle spécifique dans ce déclin reste encore à comprendre.

Produit par les microbes aquatiques, le méthylmercure est la forme de mercure la plus biodisponible et la plus toxique pour les vertébrés. Il entre dans la chaîne alimentaire et s’accumule chez les animaux, processus appelé bioaccumulation.

Effets inconnus sur la santé

« Malgré sa toxicité, les scientifiques n’ont qu’une compréhension limitée des effets du méthylmercure sur les amphibiens », a déclaré l’auteur principal Brian Tornabene, chercheur postdoctoral à l’USGS. « Les résultats de cette étude peuvent être utilisés pour éclairer les recherches futures sur les effets sur la santé de l’exposition au méthylmercure sur les amphibiens, qui pour certains étaient très élevés. »

L’étude fournit également de nouvelles méthodologies et des données de base essentielles pour évaluer le risque lié au mercure, en particulier pour les espèces dont la conservation est préoccupante, y compris celles répertoriées dans la loi sur les espèces en voie de disparition, selon le co-auteur Michael Adams, chef de l’USGS Amphibian Research and Monitoring Initiative.

Une nouvelle approche proposée par l’étude consiste à utiliser des larves de libellules comme proxy pour évaluer la bioaccumulation de méthylmercure chez les amphibiens, en particulier pour les espèces difficiles à échantillonner directement. Cette méthode est actuellement mise en œuvre dans le cadre d’un projet national mené par l’USGS/National Park Service.

Implications de l’étude

Les résultats actuels mettent en évidence la vulnérabilité particulière des amphibiens aux contaminants environnementaux comme le mercure, en raison de leur dépendance à l’égard des habitats aquatiques. Il reconnaît également la nécessité de mieux comprendre l’impact de l’exposition aux contaminants, conjointement à d’autres menaces telles que les maladies, sur les populations d’amphibiens.

En fournissant une vue complète de la variation du méthylmercure chez les amphibiens, cette étude marque une étape importante dans la compréhension de l’interaction complexe entre les contaminants environnementaux et la santé et la conservation des amphibiens.

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