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Sauvés en France, ces lionceaux partent pour l’Afrique du Sud

Par Jennifer Matas | Publié le 08.10.2019 à 17h17 | Modifié le 10.03.2023 à 4h27 | 0 commentaire
Lionceaux Tonga Terre d'Accueil
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Le départ est prévu le jeudi 10 octobre de l’aéroport de Lyon. Direction Johannesburg en Afrique du Sud, après une escale à Londres. Un bien long voyage pour les quatre lionceaux secourus par la Fondation 30 Millions d’amis et Tonga Terre d’Accueil fin 2018 et début 2019. Mais cela en vaut la peine.

Une nouvelle vie en Afrique du Sud

Et pour cause, les jeunes lions vont trouver refuge dans le sanctuaire Shamwari. Ils pourront continuer de vivre ensemble, comme depuis qu’ils ont été recueillis, le tout dans un environnement adapté et protégé, en Afrique du Sud.

« Les sanctuaires sont rares et les places y sont très limitées, c’est donc avec beaucoup d’émotion que nous les remercions de prendre en charge ce transfert exceptionnel et unique : c’est la première fois qu’autant de lions décollent pour l’Afrique ! », s’est réjoui Tonga Terre d’Accueil sur Facebook.

C’est la fondation Born Free qui gère le sanctuaire Shamwari et qui a accepté de prendre en charge ce groupe de lionceaux au complet. « Ils vont vivre dans des espaces totalement sécurisés, intouchables par les braconniers et les chasseurs, et seront chouchoutés par les gardiens de la réserve, qui s’occupent déjà d’une quinzaine de félins », précise l’association qui les a recueillis après leur saisie par les autorités françaises.

Sanctuaire Shamwari vu du ciel

Sanctuaire Shamwari vu du ciel.

Des lionceaux très unis

Parce qu’ils ont été trop tôt enlevés à leur mère et mis en contact avec l’homme, ces lionceaux ne pourront jamais être relâchés complètement dans la nature. « Ils ne sauraient pas se débrouiller et survivre seuls », explique en effet Tonga Terre d’Accueil.

Fortement imprégnés, Horus, Cersei, Dadou et Thea ont été élevés au biberon par les soigneurs animaliers de Tonga Terre d’Accueil. Il a fallu les déshabituer progressivement à la présence humaine en s’éloignant progressivement d’eux et en limitant chaque jour un peu plus les contacts. Mais ils ne savent pas chasser et devront toujours être nourris par la main de l’homme.

Heureusement, les lionceaux s’entendent très bien. « Recueillir autant de jeunes en si peu de temps – quelques semaines seulement – n’était encore jamais arrivé. Au moins, cela nous a permis de créer un groupe social et de leur donner une meilleure vie, plutôt que de laisser chaque lionceau seul de son côté en attendant de pouvoir vivre avec d’autres lions », explique Pierre Thivillon, fondateur de l’association Tonga Terre d’Accueil.

Trouver une place dans un sanctuaire est donc une chance inespérée. D’autant que les lionceaux pourront rester tous ensemble.

Saisis par les autorités

https://www.facebook.com/TongaTerredAccueil/videos/389520228653304/

Ces quatre lionceaux ont été saisis par les autorités françaises fin 2018 alors qu’ils n’avaient pas plus de trois mois. Le premier à avoir été recueilli, Horus, a été trouvé dans un appartement de la banlieue parisienne en octobre 2018. Il a rapidement été rejoint dans les locaux de Tonga Terre d’Accueil, à Saint-Martin-la-Plaine (Loire), par Cersei, une femelle récupérée dans un garage de Marseille en très mauvaise santé et seulement âgée de trois semaines. Puis ont suivis Dadou, saisi dans une voiture de luxe sur les Champs-Elysées, et Thea, abandonnée au Zoo d’Amnéville en janvier 2019. Comme Cersei, Thea était dans un état de santé très préoccupant et a eu besoin de nombreux soins pour être sauvée.

« L’irresponsabilité des personnes qui détenaient illégalement ces animaux est flagrante. Aujourd’hui, les lions n’ont qu’un an et sont déjà puissants et difficilement gérables », rappelle l’association de Pierre Thivillon.

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