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L’ASPAS : Association pour la protection des animaux sauvages

Par Julien Bianchi | Publié le 12.09.2016 à 10h27 | Modifié le 11.09.2017 à 18h26 | 5 Comments
Association pour la Protection des Animaux Sauvages

Histoire de l’ASPAS

L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) née de la volonté d’Alain Clément, ingénieur aéronautique, diplômé d’économie et mathématiques appliquées, et de Mireille Gendrier, nageuse de haut niveau. En 1980, le couple vit dans la Drôme, où il se trouve confronté aux pollutions agricoles et aux agissements des chasseurs. Un jour, une balle de fusil de chasse traverse la fenêtre de leur maison : c’en est trop. L’Union des victimes de la chasse et de leurs nuisances naît ainsi en 1980, puis évolue dès 1981 vers l’appellation encore d’actualité : l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages).
L’histoire est alors en marche. Le service juridique est créé en 1982, l’enregistrement en préfecture a lieu en 1983 et, trois ans plus tard, l’association est agréée par les pouvoirs publics au titre de la loi de 1976. Dès lors, elle peut se pourvoir en justice et obtenir des dommages et intérêts, ce à quoi elle aura recours aussi souvent qu’elle le pourra. Le 2 décembre 1989, elle obtient l’agrément du Bureau européen de l’environnement. Près de 20 ans plus tard, par un arrêté préfectoral du 11 décembre 2008, l’ASPAS devient une association reconnue d’utilité publique. Comme leur slogan l’affirme : « À l’ASPAS, nous sommes des extrémistes : nous demandons le respect des lois« .

En plus de 30 ans, ce ne sont pas moins de 3 000 procédures que l’ASPAS a engagées devant les tribunaux.

espèce nuisible - renard

Missions de l’association pour la protection des animaux sauvages

L’ASPAS n’a qu’un mot d’ordre : la défense des animaux sauvages. Pour cela, elle mène de front campagnes de sensibilisation, opérations de communication et actions juridiques.
Historiquement, l’association s’est engagée dans de nombreux conflits l’opposant à de puissants lobbies, agricole ou des chasseurs, ses thèmes de prédilection étant tournés vers l’abolition de la chasse le dimanche et de la chasse aux oiseaux migrateurs, ou encore l’interdiction des interventions de chasseurs dans les écoles.
Mais ce n’est pas tout ! L’ASPAS milite notamment pour la réhabilitation des espèces dites « nuisibles », qui peuvent être abattues tout au long de l’année, encourage la protection du loup, incite au jardinage naturel, sans pesticides. L’une des actions qui l’a fait connaître dans les années 90, car très médiatisée, fut la réintroduction de coccinelles dans les jardins ; ces dernières raffolent des pucerons et protègent donc rosiers et arbres fruitiers. L’ASPAS gérait un élevage de coccinelles et larves et les vendait, puis le concept s’est démocratisé et l’association a laissé faire les entreprises pour se recentrer sur d’autres actions.

Principales actions

Le champ d’action de l’ASPAS, initialement restreint aux nuisances provoquées par la chasse, s’est très largement élargi depuis sa création. Aujourd’hui, il est pour ainsi dire impossible de lister l’ensemble des opérations menées par cette association depuis plus de 35 ans : nous avons choisi trois thématiques qui mettent en lumière l’impressionnante évolution de l’ASPAS (vous pouvez retrouver une liste étayée mais non exhaustive dans leur magazine spécial 30 ans).

La protection du loup

En 1987, lorsqu’un loup est abattu par un chasseur dans les Alpes-Maritimes, l’ASPAS édite une brochure afin de sensibiliser le grand public, souvent mal informé sur cet animal qui souffre d’un vide juridique : à cette époque, le loup n’est officiellement plus recensé en France et ne peut donc être ni protégé, ni chassé. L’ASPAS décide alors d’intenter un procès afin de lui conférer un statut. En 1990, en grande partie grâce à cette action, la France ratifie le traité de Berne : Canis Lupus devient une espèce protégée !

Réserve des deux lacs

Photo de la Réserve de Vie Sauvage® des Deux Lacs.

La faune marine

Dès 1997, l’association soutient Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd, dans son combat pour la protection des océans. Depuis le début des années 2000, l’association s’engage plus sérieusement dans la sauvegarde de la faune marine : elle obtient en 2004 l’interdiction totale de la pêche de loisir dans le Parc national de Port-Cros, en Méditerranée, et porte plainte contre le pétrolier « Prestige », qui a provoqué en novembre 2002 une marée noire en sombrant au large des côtes espagnoles. Plus récemment, en 2015, l’ASPAS et Longitude 181 éditent « Vive les requins ! » dans le cadre de leur campagne « Les requins protègent les océans, protégeons les requins ! », afin d’exposer la problématique et de poser les bonnes questions sur ces superprédateurs méconnus. Les deux associations militent pour une cohabitation harmonieuse entre activités aquatiques, écosystème récifal et requins. Elles ont également édité des fiches de sensibilisation à distribuer aux restaurateurs et magasins qui commercialisent de la viande de requin ou des produits dérivés (crèmes de beauté, gélules, bijoux…).

Les Réserves de Vie Sauvage®

En 2014, l’ASPAS a inauguré son label Réserve Vie Sauvage® (RVS) afin de créer de nouvelles zones protégées de toute exploitation humaine. Sur ces territoires, toute activité humaine néfaste à la faune et à la flore est interdite : chasse, pêche, exploitation forestière ou agricole, dépôt de déchet, cueillette, passage des chiens non tenus en laisse… seule la balade non motorisée et contemplative y est tolérée.
Les Réserves Vie Sauvage® protègent aujourd’hui plus de 400 hectares laissés libres et sauvages, répartis pour l’instant en 4 grandes réserves : deux en Drôme, une en Bretagne et une en cours de création dans le Massif central. La Réserve de Vie Sauvage® du Grand Barry (Drôme) et celle du Trégor (Côtes d’Armor) font d’ores-et-déjà partie du réseau européen Rewilding Europe, dont l’objectif est de rendre un million d’hectares à la nature sur le continent d’ici à 2020.

Photos de deux Réserve de Vie Sauvage® de l'ASPAS.

Photo de la Réserve de Vie Sauvage® du Grand Barry.

Mode de financement de l’ASPAS

Dès son origine, l’ASPAS a fait le choix de l’indépendance financière. Si ce mode de fonctionnement prive l’association de subventions, cela lui permet avant tout d’être libre dans ses actions, sans aucune influence des administrations, des politiques ou des industries. L’ASPAS est 100 % indépendante : ses actions sont donc uniquement financées par les adhésions, les dons ou les legs des particuliers.

Bon à savoir sur l’association

Longtemps considéré nuisible en France, le renard roux est devenu le logo de l’ASPAS. Le magazine trimestriel de l’association est par ailleurs intitulé « Goupil », une autre appellation de cette espèce.

par Benoit Goniak

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5 Réponses to “L’ASPAS : Association pour la protection des animaux sauvages”

  1. 29.01.2019

    Chateux Répondre

    La chasse est un loisir, la voiture très souvent un besoin.

  2. 19.10.2018

    Samailloute Répondre

    Les chasseurs ne se considèrent comme tel, que lorsqu’ils referme leur fusils. Cela leur permet de vaquer dans les propriétés interdites à la chasse en se prétendant simples randonneurs lorsque leur fusils est cassé.
    Mais de ce fait on peut considérer qu’il ne chasse que quelque seconde voire pas du tout à chaque sortie. Comparé au milliards d’heures de conduite cumulée par tous les Français. La chasse est bien l’activité la plus dangereuse pratiquée en France et certainement la moins encadrée de toute les activités dangereuses.
    Les différents tirs sur cibles sont sécurisés dans des stands de tirs, et on ne déplore aucun mort et pratiquement pas d’accidents, sauf le tir sur cibles vivantes qui est la plus dangereuse et la plus meurtrière des pratiques de tirs et qui se pratique sans aucune protection physique, au milieu des promeneurs. En ville ça s’appellerait du terrorisme.

  3. 23.10.2017

    Busa Répondre

    J’ai bien lu votre réponse. Trouvez vous normal que de nos jours encore, un groupe de personnes le fusil à la main tire sans auparavant être sûr que personne soit dans la trajectoire de ses balles??????? .avez vous besoin de tuer cette faune sauvage qui n’est plus protégée avec de moins en moins d’espace de vie, et que pour certaines espèces, elles doivent se rapprocher des lieux de vie des hommes??????laissez cette nature se reproduire sans crainte. Et surtout respectez les habitations. Si pour changer vous remplaceriez vos armes contre appareil photo. Et écoutez le brame au petit matin. Allez messieurs les chasseurs participez à la protection de tous ces animaux sauvages. Les boucheries regorgent de viandes pour vous nourrir.

  4. 24.09.2017

    CHAVE Répondre

    Bonjour
    Suite aux propos diffamatoires de la prėsidente à propos de la chasse
    Je veux rappeler à cette utopiste dangereuse que la voiture tue chaque année des milliers de femmes et d’enfants et pourtant cette « présidente »utilise l’automobile chaque jour ce qui est nettement plus dangereux que la chasse ! Alors madame retourné votre langue sept fois et chaque fois dans votre bouche avant de sortir des âneries.

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