Ce terme désigne un mode de locomotion utilisé par certains singes arboricoles comme les gibbons en Asie et les atèles en Amérique latine. Très agiles, ces primates utilisent leurs longs bras puissants pour se balancer de branches en branches et ainsi naviguer à la cime des arbres avec une grande dextérité. Ils jettent d’abord un bras en avant, puis utilisent un système de balancier avec leur corps pour jeter l’autre bras devant et aller saisir la branche suivante. Et ainsi de suite, tels de véritables acrobates.
Gibbon et son petit dans la canopée.
Lorsqu’ils se déplacent par brachiation dans la canopée, difficile de suivre ces singes à la trace tant ils peuvent aller vite et loin. Les gibbons peuvent par exemple couvrir une distance de 10 mètres entre deux branches simplement en se balançant avec leurs bras ! Les atèles, quant à eux, utilisent en plus leur longue queue préhensile comme cinquième membre.
Parce qu’ils maîtrisent parfaitement la brachiation, les gibbons et les atèles sont parfaitement adaptés à la vie tout en haut des arbres, dans leur milieu naturel. D’ailleurs, ils ne descendent pratiquement jamais au sol et passent leur vie en hauteur. Là-haut, ils trouvent leur nourriture – des fruits, des fleurs, des feuilles essentiellement car ces singes sont frugivores et parfois folivores – ainsi que la sécurité pour leur famille, à l’abri de tout prédateur éventuel.
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