
ADN environnement, également connu sous le nom Eadn C'est une technique d'avant-garde et extrêmement innovante, dont l'utilisation a augmenté ces dernières années. Il se compose principalement de l'identification des espèces de la ADN qui partent dans leur environnement et leur habitats naturels.
Et bien que, comme toute nouvelle technique, elle présente de nombreuses limites, l'ADN environnemental est utilisé dans divers domaines, de la génomique à l'écologie, y compris la paléobiologie et l'évolution. Et dans ce cas, il a été utilisé pour régler les espèces habitaient deux zones humides du delta de l'Ébro dans le but de procéder à une restauration environnementale complète.
L'ADN environnemental et sa grande contribution
Dans un contexte de perte de biodiversité et un besoin urgent de restauration écologique, SEO / BirdLife a lancé le projet «Tresors d'Aigua Dolça» jusqu'en 2027, dans le but d'améliorer les connaissances et la gestion de deux zones humides: les Ullals de la Carva, au milieu de l'Ebro Delta et de l'ancienne carrière des llobaters, au Sant Celoni (Barcelone).

L'un des grands défis de ces espaces est la rare connaissance disponible sur sa biodiversité submergée. Malgré les informations sur les oiseaux ou les papillons, on sait peu de choses sur les poissons, les amphibiens ou les invertébrés aquatiques. Les techniques d'échantillonnage conventionnelles, telles que la pêche électrique, sont impossibles dans ces deux zones humides, en raison de leur grande profondeur.
L'ONG a opté pour l'ADN environnemental comme un outil innovant qui permet de détecter les espèces présentes dans un écosystème du matériel génétique que les organismes laissent au milieu (échelles, cheveux, excréments, plumes …). Grâce à une technique appelée métabarcodage, les séquences génétiques de plusieurs espèces sont analysées simultanément, en les comparant avec des bases de données de référence pour l'identification.


« L'un des aspects les plus pertinents est que cette technique, utilisée depuis longtemps dans le domaine scientifique, a démocratisé, et il existe des kits commerciaux qui permettent aux entités écologistes ou aux gestionnaires d'espace naturel de collecter des échantillons et de les envoyer au laboratoire », explique Ander Achotegui, technicien de l'organisation.
Avantages et limitations
Parmi ses avantages, citons la simplicité et la vitesse de l'échantillonnage, car il permet d'accéder à des informations très larges sans excellent efforts logistiques. De plus, des groupes de groupes très différents peuvent être détectés (poissons, amphibiens, insectes, mammifères …); et fournit des données qui complètent les observations traditionnelles, en particulier dans des contextes d'échantillonnage difficiles.
Cependant, il a également des limites, car il offre des informations qualitatives liées à la présence ou à l'absence, mais pas à l'abondance, en outre, l'identification des invertébrés peut être imprécise en raison du petit ADN libéré dans l'environnement ou des bases de données incomplètes.
À la recherche d'une restauration plus efficace
Les premiers résultats obtenus de l'échantillonnage dans les Ullals de la Carva et dans la carrière restaurée des Llobates ont révélé et confirmé le potentiel de l'ADN environnemental comme outil utile pour la conservation.
Au total, 56 enregistrements * de vertébrés ont été détectés, dont 30 espèces différentes ont été identifiées, et 154 enregistrements * d'invertébrés aquatiques, avec au moins 30 espèces clairement différenciées, des informations non publiées jusqu'à présent dans ces espaces et qui permettra à la fin du référencement).
La technique a permis de confirmer la présence d'espèces déjà attendues, comme l'anguille européenne, le gynéta ou le crabe rouge américain, mais a également révélé la présence d'autres espèces non détectées jusqu'à présent, comme le perchoir, la tente et le Silul, invasant les poissons dont l'incidence négative sur les amphibiens pourrait affecter l'équilibre de ces terres humides. De plus, l'ADN compatible avec Coipú, Colmilleja et Red Partridge a été détecté, dont la présence doit toujours être confirmée par des méthodes conventionnelles.
En parallèle, l'absence dans les résultats des espèces présentes dans la zone telles que la loutre ou les groupes d'indicateurs clés tels que les libellules et les éphéméroptères pose des questions sur l'état écologique de l'habitat, qui renforce la nécessité de continuer avec la surveillance et l'intégration de différentes méthodologies pour mieux comprendre le fonctionnement de ces systèmes complexes.
ADN et conservation environnementales
Pour l'organisation, ce diagnostic implique une base de connaissances essentielle pour stimuler une restauration bien dirigée et adaptée aux réalités écologiques de chaque zone humide. L'ONG conclut que l'ADN environnemental est un outil qui permet des progrès dans la gestion et la restauration des zones humides, en particulier lorsque les informations précédentes font défaut ou que les limitations appliquaient des méthodes traditionnelles sont confrontées.
« Il nous permet de faire une radiographie rapide et efficace de la biodiversité aquatique. Il s'agit d'une ressource précieuse pour détecter les menaces en tant qu'espèces envahissantes, mais aussi pour découvrir et trouver des indications sur les espèces protégées ou peu connues qui doivent être prises en compte dans les plans de gestion », conclut Achotegui.
L'ADN environnemental a servi les techniciens et les scientifiques de ce projet non seulement pour vérifier quelles sont les espèces qui peuvent être considérées comme emblématiques et originaires des zones humides, mais qui ont également pu découvrir celles qui sont des envahisseurs. Cela leur permettra de restaurer ces écosystèmes de manière efficace et résolument. Ecotics.com
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