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Le rat arboricole à crête rousse

Par Geoffrey Bourgain | Publié le 20.09.2015 à 20h47 | Modifié le 07.09.2017 à 15h39 | 3 Comments
un rat arboricole a crête rousse

Présentation du rat arboricole

Le rat arboricole à crête rousse (ou « Red-crested tree rat » en anglais) est un animal rare. C’est peu dire lorsque l’on connait son passé.
Il a été découvert pour la première fois le 24 décembre 1898 par Herbert Huntington Smith (un naturaliste américain) dans la région d’Ocaña, près de Santa Marta, en Colombie.

Quinze années plus tard, un deuxième spécimen a été observé un peu plus au nord du pays, dans la Sierra Nevada de Santa Marta. C’est Melbourne Armstrong Carriker Junior qui a eu la chance de le rencontrer. Cependant, les informations notées à propos de l’animal sont trop imprécises pour être classifiées.

De nombreuses années s’écoulent sans que personne ne voie à nouveau le rongeur. A tel point que les scientifiques cessent même leurs recherches.

Alors que tout espoir avait disparu, le « miracle » a lieu le 4 mai 2011. A la grande surprise de Lizzie Noble et de Simon McKeown, le rat à crête rousse refait surface ! Ces deux chercheurs bénévoles de la fondation ProAves se trouvaient dans la réserve naturelle El Dorado située dans la Sierra Nevada de Santa Marta. Pourtant venus observer des amphibiens en voie de disparition, ils se sont retrouvés nez à nez avec un magnifique spécimen de rat arboricole. Il a même été possible de le prendre en photo, sans qu’il prenne peur. 113 ans après sa découverte, l’espèce a été localisée à 1 958 mètres d’altitude.

Cette découverte a permis de recueillir un bon nombre d’informations sur l’espèce.
« Santamartamys rufodorsalis » de son nom scientifique est un petit rongeur de la famille des Echimyidae.
En 2008, l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) l’avait classé comme « Data Deficient » puisque qu’il n’existait pas assez d’informations sur le mammifère. Cependant, depuis 2011 et cette nouvelle découverte, le rat arboricole à crête rousse est passé dans la catégorie en danger critique d’extinction.

Ce rongeur n’est pas très grand. Il mesure en moyenne 40 centimètres à l’âge adulte (sa queue allant de 18 à 28 cm). Il n’est pas non plus très gros. Avec moins d’un demi-kilo en moyenne vous aurez du mal à l’apercevoir.
Ses couleurs font penser à celles du panda roux, avec un roux intense sur la partie dorsale. Son pelage quant à lui est d’une rare douceur. Ses petites pattes lui permettent de se déplacer rapidement. De plus, étant un animal nocturne, le rat arboricole à crête rousse est doté de grands yeux lui donnant la capacité de facilement repérer ses ennemis.

Localisation du rat arboricole à crête rousse

Aire de répartition du rat arboricole à crête rousseEndémique de Colombie, Santamartamys rufodorsalis est très discret. Si un jour vous avez la chance de le rencontrer, ce sera dans les forêts tropicales et humides de la Sierra Nevada de Santa Marta entre 700 et 2 000 mètres d’altitude.
D’après les dernières informations recueillies, l’animal vit dans la réserve naturelle d’El Dorado. Cette réserve a été fondée en 2006 par la fondation ProAves, un organisme de conservation créé en 1998 pour sauver les espèces en danger en Colombie.

Menaces

Malgré le manque d’informations, nous savons que la forêt dans laquelle vit l’espèce a été dégradée il y a quelques années. En effet, en raison de l’extension de la culture du café et de l’urbanisation, les forêts ont été en partie détruites. Ces actes ont considérablement réduit l’air de répartition du rongeur et constituent de ce fait une menace importante.

Nous savons aussi que de nombreux chats sauvages ont été introduits de la main de l’Homme dans cette région. Or le chat est un prédateur naturel du rat. Il est difficile de remédier à cette menace.

Enfin, d’après les chercheurs, les conséquences du réchauffement climatique constituent un danger potentiel pour l’habitat naturel du rat arboricole à crête rousse.

Effort de conservation du Santamartamys rufodorsalis

rat aboricole de faceL’animal n’ayant été aperçu que 3 fois dans toute l’histoire, il est compliqué pour les associations sur le terrain de mettre en place des aides destinées à la survie de l’espèce.
Cependant, grâce aux remarquables travaux de la fondation ProAves, nous savons que l’espace naturel dans lequel il vit est plus que correct.
Rappelons que la fondation ProAves a pour principale activité de racheter des terrains boisés qui sont sur le point d’être rasés. Les années passant ces lieux développent une biodiversité unique, qui améliore la vie des animaux présents.

Reproduction

Vous l’aurez compris, aucune étude ne nous permet d’analyser les caractéristiques de reproduction du rongeur. Nous espérons à l’avenir pouvoir recroiser quelques spécimens pour pouvoir vous faire un compte rendu détaillé des méthodes de reproduction du petit mammifère.

En savoir plus ce rat en danger

Ce petit rongeur est un animal nocturne. En effet, nos deux bénévoles de l’association ProAves ont pu l’observer sur les coups de 21h30 (heure locale).
Il n’y a aucune donnée sur son régime alimentaire. Cependant, certains chercheurs supposent que, tout comme les autres rats arboricoles de la même famille, le rongeur se nourrit essentiellement de matières végétales (graines, fruits).
Vous l’aurez compris, l’apercevoir ne sera pas une mince affaire. Mais nous sommes certains que l’attente en vaudra la peine ! On espère en tous cas ne pas devoir attendre encore un siècle.

par Geoffrey Bourgain

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3 Réponses to “Le rat arboricole à crête rousse”

  1. 08.05.2022

    Chantal P Paquin Répondre

    Je demeure en Mauricie et j’ai vu dans ma cour un rat de couleur rousse. Je l’ai posé et filmé mais C’est difficile à voir vu qu’il était dans l’ombre.

  2. 23.02.2021

    Calibri Répondre

    c’est cool

  3. 22.02.2021

    Calibri Répondre

    cool

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