
Ce qui semblait n’être qu’une paisible balade en bord de mer s’est mué en une histoire d’espoir et de renaissance. Portée par l’instinct de sa dobermann, une femme en phase terminale a, contre toute attente, rencontré la personne qui allait bouleverser sa vie pour toujours.
Une vie façonnée par le lupus
La Britannique Lucy Humphrey, 44 ans, vivait depuis des années avec le lupus, une maladie auto-immune qui s’attaque au corps lui-même et avait gravement endommagé ses reins. Sans greffe, les médecins ne lui donnaient plus que quelques années. Aux côtés de son mari et de ses deux chiennes, elle avait choisi de savourer le temps qui restait en multipliant les plaisirs simples, comme les promenades sur la plage.
C’est au cours de l’une de ces journées ordinaires que son destin a pris un tournant inattendu.
La rencontre inespérée
Alors qu’elle avançait sur le sable, l’une de ses chiennes, prénommée Indie, s’est élancée vers une inconnue assise au bord de l’eau. Malgré les rappels de Lucy, l’animal s’obstinait à rester auprès de cette femme. Intriguée, sa gardienne s’est approchée et a entamé la conversation.
Ce qui n’était au départ qu’un échange léger s’est transformé en amitié. Peu après, Lucy a confié à sa nouvelle connaissance, Katie James, son combat contre la maladie et l’urgence d’un transplantation rénale.
Katie n’a pas hésité : elle a passé les examens nécessaires et, contre toute probabilité, s’est révélée compatible à 100 %. Les médecins ont expliqué que la chance qu’une telle correspondance se produise était d’environ une sur 22 millions.
Une greffe qui a sauvé deux vies
Le 3 octobre 2022, Lucy et Katie ont été opérées à l’Hôpital universitaire du Pays de Galles, à Cardiff. Les interventions se sont déroulées sans complication, et la vie de Lucy a été sauvée. Pour Katie, ce geste est une source de fierté : « C’est la plus belle chose que j’aie jamais faite. Je me sens chanceuse d’avoir rencontré Lucy », a-t-elle déclaré.
Lucy, elle, ne cache pas sa gratitude : « C’était incroyable — c’est quasiment Indie qui l’a trouvée pour moi. C’est elle qui l’a choisie. »
Un flair qui dépasse nos perceptions
Des histoires comme celle d’Indie confirment ce que la science explore depuis longtemps : l’extraordinaire sens de l’odorat des chiens. Des études citées par National Geographic montrent qu’ils peuvent être dressés pour repérer des maladies telles que le cancer du sein, les mélanomes, la malaria et même des signes précoces de la maladie de Parkinson.
Dans le cas de Lucy, l’intuition de sa chienne ne l’a pas seulement guidée vers la bonne personne : elle a transformé un diagnostic sans issue en une nouvelle chance de vivre.
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