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Vincetoxicum nakaianum: Un buisson endémique du Japon imite «l'odeur des blessures» pour attirer leurs pollinisateurs

Par Cécile Arnoud | Publié le 02.10.2025 à 10h06 | Modifié le 02.10.2025 à 10h06 | 0 commentaire
Vincetoxicum Nakaianum arbusto endémico Japón imita olor hormigas heridasa atraer polinizadores

Il Vincetoxicum nakaianum est un buisson pérenne appartenant à la famille des Apocynaceae, endémique au Japon, qui a développé une stratégie de pollinisation vraiment unique. Contrairement à d'autres plantes qui attirent les insectes à travers des parfums sucrés ou des nectars abondants, cette espèce utilise le Déception chimique: imitez le sentir que les fourmis dégagent lorsqu'ils sont blessés.

Cet arôme particulier est libéré par des composés chimiques appelés phéromones d'alarme, qui dans des conditions normales servent à alerter la colonie de danger. Le résultat est une stratégie très efficace, adaptée aux écosystèmes montagneux et boisés où il vit, dans des régions limitées du Japon.

Vincetoxicum nakaianum a la clé de la pollinisation au Japon

Le buisson Vintoxicum nakaianumle familier lointain de l'Adelfa et décrit scientifiquement il y a seulement un an, a à nouveau surpris la communauté scientifique. Des chercheurs de l'Université de Tokyo ont découvert que cette espèce, endémique au Japon, émet une odeur similaire à celle des fourmis attaquées par des araignées.

Selon les résultats d'une étude publiée cette semaine dans Biologie actuellecet arôme attire de petites mouches qui se nourrissent d'insectes blessés et, ce faisant, polliniser les fleurs.

Il s'agit du premier cas documenté d'une plante qui imite l'odeur des fourmis, qui élargit l'éventail des stratégies de mimétisme floral connues. Bien que les fourmis soient l'un des groupes animaux les plus abondants et que leur imitation ait évolué indépendamment dans de nombreux invertébrés, jusqu'à présent, aucun exemple entre les plantes n'avait été décrit.

La conclusion s'est produite presque par hasard. « Je travaillais sur un autre projet de recherche et collecté cette espèce uniquement en tant que« référence »pour les comparaisons», explique le chercheur principal, Ko Mochizuki. « Par hasard, j'ai noté que les mouches chloropides se regroupaient autour de leurs fleurs dans la pépinière de jardin botanique de Koishikawa, et j'ai immédiatement réalisé que les fleurs pouvaient imiter les insectes morts. »

Son intuition était basée sur des expériences précédentes. Mochizuki avait participé à un cours intensif en 2019 qui lui a permis de reconnaître les mouches qui sont venues à l'usine. De plus, je connaissais déjà des travaux précédents qui décrivaient des espèces végétales pollinisées végétales par l'émission d'odeurs similaires à celles des insectes.

Rien n'avait été publié avant

En comparant les composés volatils de la plante avec différents insectes, il a découvert que l'odeur la plus similaire était celle des fourmis attaquées par des araignées. Malgré cela, l'hypothèse a stupéfait: aucune publication n'a démontré que les mouches chloropides, ou des mouches similaires, étaient attirées par les blessures blessées lors des attaques. Pour avancer, le chercheur a même eu recours à des sources non conventionnelles. Dans les réseaux sociaux, il a trouvé des observations de naturalistes amateurs qui ont documenté exactement ce qu'il soupçonnait: les fourmis empêchées par des araignées qui ont attiré les mouches des kleptoparasitas.

« Ce moment, quand j'ai vu les mouches sur les fleurs, c'était vraiment inspirant: une hypothèse a soudainement pris forme », se souvient Mochizuki. « Cette expérience m'a appris que des découvertes inattendues découlent souvent d'une combinaison de préparation et de hasard. » L'équipe a finalement confirmé, à travers des essais comportementaux, que les mouches sont plus attirées par l'odeur des fourmis attaquées que par d'autres stimuli.

Maintenant, le scientifique pense déjà à ses prochaines étapes: «Je voudrais Vintoxicum nakaianum et ses proches parents. Étant donné que cette étude suggère que de nombreuses formes de mimétisme floral peuvent rester cachées, envisagent d'explorer d'autres espèces, à la fois dans le vinnetxicum et dans les groupes de plantes non apparentés, pour découvrir des exemples plus possibles. « 

L'œuvre révèle qu'il pourrait y avoir beaucoup plus de formes d'imitation florale non encore décrites, ce qui ouvre de nouvelles façons de comprendre l'évolution des relations entre les plantes, les insectes et les prédateurs.

La découverte de cette capacité a suscité un grand intérêt pour l'écologie de la botanique et des produits chimiques, car il montre comment les plantes peuvent manipuler le comportement animal par des signaux olfactifs complexes. De plus, il met en évidence l'importance de conserver les espèces endémiques, car elles cachent des adaptations uniques et surprenantes. Ecotics.com

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