
Après nos articles pour apprendre à différencier les espèces de zèbres mais également l’éléphant d’Asie de celui d’Afrique, projecteur sur une autre espèce africaine emblématique : la girafe.
Le nom latin de ce mammifère est « Giraffa camelopardalis » qui vient de camelus, le chameau, et pardus/pardalis, le léopard. Plusieurs théories coexistent sur la fonction de ces taches : camouflage, carte d’identité propre à chaque individu, ou encore système de régulation de la température. En effet, selon la Fondation pour la préservation de la girafe (GCF) : « chaque tâche est entourée d’un système très élaboré de vaisseaux sanguins qui fonctionne comme une fenêtre thermique, permettant de libérer la chaleur du corps. »
D’autres avancent que la forme des taches et leurs couleurs dépendent de l’aire de répartition. Une explication insuffisante car si les girafes se répartissent dans toute l’Afrique sub-saharienne, plusieurs espèces se côtoient au Kenya et ont un pelage très différent !
Apprendre à reconnaître les girafes
L’espèce la plus répandue est la girafe Masaï – Giraffa camelopardalis tippelskirchi – reconnaissable à ses multiples taches sombres et dentelées comme des feuilles. Elle est la plus facile à identifier avec la girafe réticulée, Giraffa camelopardalis reticulata, dont les tâches très nettes sont rousses et délimitées par une mince ligne blanche. La girafe du Niger – Giraffa camelopardalis peralta – est plus pâle. L’espace blanc entre chaque tâche est beaucoup plus grand et ne donne pas cette impression de géométrie parfaite.
La girafe d’Angola – Giraffa camelopardalis angolensis – est la 2ème plus répandue et vit comme son nom l’indique dans le sud de l’Afrique. Elle est appelée en anglais « Smoky giraffe » car ses taches sont larges et espacées. Sa population a connu une croissance de plus de 100 % depuis 1985 !
Autre espèce en croissance, la girafe du Cap – Giraffa camelopardalis giraffa – possède des tâches larges de couleur claires, au contraire de celles des girafes de Rothschild et de Thornicroft qui sont très sombres. Il reste respectivement 1671 et 600 membres de chacune de ces espèces.
La girafe de Nubie, également appelée girafe du nord, possède des taches rousses parfois sombres en leur cœur, légèrement dentelées qui manquent de netteté. Il s’agit de la girafe la plus menacée avec un déclin de -97 % en 30 ans.
Ne reste plus que la girafe du Kordofan – Giraffa camelopardalis antiquorum – qui ressemble beaucoup à celle du Niger mais sa peau entre chaque tâche est plus jaune que blanche !
Vous avez tout retenu ? Alors petit test : à quelles espèces appartiennent ces corps ?
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0 réponse à “Girafes : on ne sait plus à quelle tache se fier !”