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Les requins et le cannibalisme intra-utérin

Par Julien Bianchi | Publié le 03.02.2017 à 16h41 | Modifié le 10.02.2017 à 17h17 | Un commentaire
Les requins et le cannibalisme intrauterin
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Requin taureau, requin taupe, grand requin blanc… Si la seule évocation de ces grands prédateurs vous effraie, vous n’avez pas fini de trembler ! A peine formés, les embryons montrent un instinct de chasseur des plus incroyables : les frères et soeurs se dévorent à l’intérieur même de l’utérus de leur mère. On appelle ce phénomène le cannibalisme intra-utérin.

Se reproduire, un parcours du combattant

Pour certaines espèces de requins, et plus particulièrement pour les ovovivipares, se reproduire n’est pas de tout repos… Ni pour les parents, ni pour leur progéniture ! En période de reproduction, les femelles s’accouplent avec de nombreux mâles : ceux-ci, plus puissants, la mordent pour la maintenir en place. Seule possibilité pour la femelle : donner, autant que possible, la priorité à ses mâles préférés. Et cette seule option n’est pas si anodine qu’il n’y parait !

En effet, une fois les nombreux accouplements achevés, la femelle porte des douzaines d’oeufs provenant de nombreux mâles. Pourtant, pour le requin taureau par exemple, elle ne mettra au monde que deux petits à l’issue de la gestation. Que deviennent tous les autres ? Ils se font tout simplement…dévorer.

Pas encore nés, déjà prédateurs

Les premiers requins à éclore dans l’utérus de la mère ont de la chance : ils sont plus grands, plus forts, plus développés que leurs (demi-)frères et (demi-)soeurs. Ils n’ont toutefois aucune relation nutritive avec leur mère. Alors qu’ils ne mesurent que quelques centimètres, ils sont donc déjà soumis à leur instinct de chasseur et n’ont qu’un recours pour échapper à la faim : se tourner vers leurs congénères à peine éclos ! Ce procédé porte un véritable nom : le cannibalisme intra-utérin. Et ce n’est pas fini ! Une fois que le dominant a dévoré les embryons, il s’attaque aux oeufs non fécondés : on parle alors d’oophagie.

C’est ici que l’on comprend toute l’importance de l’ordre dans lequel les mâles s’accouplent : le premier d’entre eux, si la qualité de sa semence est suffisante et si l’oeuf de la femelle est fécondé, a toutes les chances d’être le géniteur d’un embryon dominant, alors que le dernier est assuré de ne fournir qu’un garde-manger…

Le cannibalisme intra-utérin pour améliorer ses chances de survie

Si ce procédé peut sembler pour le moins impitoyable, il présente en réalité de multiples avantages. Tout d’abord, l’apport nutritif dont bénéficie le dominant lui permet de grandir très rapidement, sans pour autant avoir la moindre relation nutritive avec sa mère ! Il bénéficie de plus d’une grande chance de survie une fois né : le requin taureau, par exemple, peut dépasser à la naissance un mètre de long et subit donc moins de pressions de la part d’éventuels prédateurs. Enfin, cela permet également une sélection du meilleur géniteur alors même que l’accouplement est achevé, ce qui garantit de conserver une lignée forte. De quoi fournir de grandes chances de survie aux juvéniles !

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1 réponse to “Les requins et le cannibalisme intra-utérin”

  1. 19.04.2021

    Meyer Répondre

    Faut bien sûr qu’il se développe et comme sa mère ne le nourrit pas il régule lui même sa population. La nature est trop bien faite.

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