Des recherches récentes ont découvert que plus de 10 % des sites fluviaux anglais contiennent des niveaux dangereux de pesticides toxiques pour les abeilles et également interdits par l’Union européenne (UE).
Les niveaux alarmants de néonicotinoïdes, en particulier dans les rivières de l’est de l’Angleterre, du sud-est et des West Midlands, exposent à de graves préoccupations environnementales et à des risques potentiels pour la vie aquatique et la santé humaine.
Présence dommageable de néonicotinoïdes
Sur les 283 sites fluviaux qui ont fait l’objet d’un examen par l’Agence de l’Environnement entre 2020 et 2022, au moins un des cinq néonicotinoïdes était présent dans 29. Il est affligeant de constater que 55 % de ces 29 sites présentaient un ou plusieurs néonicotinoïdes au-dessus de la qualité environnementale. Norme (EQS) fixée par l’UE, jugée sans danger pour les espèces aquatiques. De plus, plus de quatre fois la limite acceptable d’un ou plusieurs pesticides marquait 21 % des sites.
Les recherches ont mis en lumière la présence de Clothianidine, d’imidaclopride et de thiaméthoxame. Ces pesticides, interdits au Royaume-Uni depuis 2018 pour les cultures en extérieur, sont connus pour leurs effets néfastes sur les abeilles et les organismes aquatiques.
Le thiaclopride et l’acétamipride ont également été identifiés. Le premier a été interdit en 2020 en raison de ses effets potentiellement néfastes sur la santé humaine, tandis que le second, toujours autorisé au Royaume-Uni, est connu pour s’accumuler et endommager divers organismes vivants.
Zones avec les concentrations les plus élevées
L’est de l’Angleterre, les West Midlands et le Yorkshire et Humber présentaient les plus fortes concentrations de néonicotinoïdes sur des sites uniques. Les rivières Ivel, Nene, Ouse, Tame et Waveney dans ces régions étaient les plus utilisées pour l’utilisation de pesticides.
Tessa Wardley, directrice des communications et du plaidoyer au Rivers Trust, a souligné la sous-estimation probable de l’étendue réelle de la pollution par les néonicotinoïdes dans les rivières anglaises en raison d’une surveillance peu fréquente et inadéquate de la part de l’Agence pour l’environnement, en particulier par temps pluvieux, lorsque le risque de chasse rapide des eaux les pesticides dans les rivières sont accrus.
Controverse et débat
Cette révélation coïncide avec les débats en cours au sein du gouvernement concernant le renouvellement de l’usage du thiaméthoxame pour la quatrième année consécutive. Ce débat a suscité une controverse en raison des autorisations d’urgence antérieures qui contredisaient les conseils des experts.
En janvier 2023, la Cour de justice de l’UE a considéré que de telles autorisations d’urgence de semences traitées avec des néonicotinoïdes interdits constituaient des violations du droit de l’UE.
Nick Mole, responsable politique au Pesticide Action Network UK, a qualifié les conclusions de « extrêmement préoccupantes », exhortant le gouvernement britannique à mettre un terme aux prolongations « d’urgence » de l’utilisation de pesticides interdits et à instituer un système de surveillance solide et bien financé. pour tous les plans d’eau du Royaume-Uni de toute urgence.
Barnaby Coupe, responsable de la politique d’utilisation des terres chez The Wildlife Trusts, a également critiqué l’approbation continue des pesticides toxiques par le gouvernement britannique, qui, selon lui, a ignoré les conclusions scientifiques et les conseils d’experts, ce qui a entraîné une réduction significative de la faune.
Actions du gouvernement
En réponse, un porte-parole du ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA) a assuré que son plan global pour l’eau s’attaque à toutes les sources de pollution grâce à des investissements accrus, une réglementation plus stricte et une application plus stricte.
Ils ont en outre souligné l’engagement du gouvernement à minimiser les risques et les impacts des pesticides et à réduire l’utilisation d’insecticides par les agriculteurs grâce à un financement accru et à des incitations agricoles durables.
En résumé, la nouvelle recherche a suscité une urgence et une inquiétude renouvelées concernant les niveaux dangereux de pesticides interdits dans les rivières anglaises, révélant les impacts considérables sur la faune, la vie aquatique et potentiellement la santé humaine.
Le gouvernement subit une pression croissante pour renforcer la surveillance, la réglementation et l’application des lois afin de lutter contre les niveaux croissants de pesticides nocifs et pour reconsidérer les autorisations et les prolongations accordées pour l’utilisation de ces produits chimiques dans le secteur agricole.
Cette étude a été menée par le Rivers Trust et Wildlife and Countryside Link (WCL)
—
Vous aimez ce que vous lisez ? Abonnez-vous à notre newsletter pour des articles attrayants, du contenu exclusif et les dernières mises à jour.
—
0 réponse à “Concernant les niveaux de pesticides nuisibles aux abeilles découverts dans les rivières anglaises”