Les Nations Unies (ONU) ont déclaré le 3 mars Journée mondiale de la vie sauvage dans le but d’attirer l’attention sur l’état de conservation de certaines des plantes et des animaux les plus menacés au monde. Les campagnes générales de conservation et de sensibilisation telles que la Journée mondiale de la vie sauvage se concentrent généralement sur les espèces et les populations d’animaux sauvages. Dans ce cas, l’individu est considéré comme un simple représentant de son espèce.
De plus en plus d’organisations et d’une minorité de scientifiques cherchent à changer cette idée de minimiser les individus pour se concentrer uniquement sur les espèces et les populations avec des mouvements comme la conservation compatissante.
Wild Animal Initiative, une organisation unique, cherche désormais à utiliser la Journée mondiale de la vie sauvage pour attirer l’attention sur le sort non seulement des espèces mais aussi des animaux individuels. L’accent est mis sur la recherche sur le bien-être des animaux sauvages plutôt que sur la survie des espèces.
« La faune est un terme qui désigne tous les animaux sauvages dans leur ensemble et reflète la façon dont beaucoup de gens les perçoivent. Ils y pensent en masse ; ils les considèrent en termes d’espèces », a déclaré Michelle Graham, directrice de la stratégie de Wild Animal Initiative. « Mais considérer l’expérience unique d’un individu dans la nature, par opposition à la stabilité de la taille de sa population, constitue la perspective unique qu’offre une philosophie de bien-être des animaux sauvages. »
L’approche du bien-être des animaux sauvages se concentre sur l’abondance de la faune et les difficultés auxquelles elle est confrontée au lieu de s’intéresser uniquement aux espèces menacées d’extinction. En effet, les animaux abondants contribuent davantage à la souffrance dans leur ensemble qu’une poignée d’individus d’une espèce plus rare.
« Il existe des milliards d’animaux sauvages et nous ne savons pas à quoi ressemble leur vie. Mais nous savons que les expériences désagréables, comme avoir du mal à trouver de la nourriture et un abri, sont probablement très courantes », a déclaré Graham. « Il pourrait y avoir des choses que nous pouvons faire pour améliorer leur vie et dont nous ne connaissons même pas encore l’existence parce que nous ne l’avons jamais demandé. »
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Par Zach Fitzner, Espèces-menacées.fr Rédacteur
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