Le bison peut restaurer la diversité animale et la santé des écosystèmes

Les gestionnaires des terres se sont efforcés de restaurer la santé de l’écosystème des Grandes Plaines grâce à la réintroduction généralisée du bison. Une nouvelle étude suggère que ces efforts portent leurs fruits. Les experts rapportent que le pâturage des bisons a restauré la diversité des oiseaux et amélioré la santé globale d’une prairie mixte du Montana.

L’auteur principal de l’étude, Andy Boyce, est écologiste en conservation au parc zoologique national Smithsonian et au centre pour les oiseaux migrateurs du Conservation Biology Institute.

« Nous savions depuis un certain temps que les bisons ne passent pas autant de temps dans les zones humides que le bétail, mais nous ne comprenions pas comment cette différence allait influencer la biodiversité », a déclaré Boyce.

« Lorsque nous avons examiné les zones où les bisons ont été réintroduits et les avons comparées à des zones similaires abritant du bétail, nous avons constaté que la végétation le long des petits ruisseaux avait changé d’une manière associée à des communautés d’oiseaux plus diversifiées et à une utilisation accrue de ces zones par des ongulés indigènes comme le blanc. -cerf à queue.

« La réintroduction du bison se traduit par des environnements riverains plus sains et plus riches en biodiversité, ce qui est une excellente nouvelle pour des tonnes d’autres espèces des prairies. »

Les chercheurs ont expliqué que le pâturage des grands herbivores dans les écosystèmes de prairies affecte la biodiversité en modifiant l’environnement végétatif grâce à une consommation sélective. Pour déterminer si la restauration des bisons est associée à une diversité accrue d’oiseaux au sein d’un écosystème de prairies tempérées, les experts se sont concentrés sur une prairie mixte du centre-nord du Montana.

« Nous avons utilisé une longue série chronologique d’images de télédétection pour examiner les changements dans la structure de la végétation riveraine dans les réseaux de cours d’eau au sein des pâturages de bisons et de bovins. Nous avons ensuite évalué comment la structure de la végétation influençait la diversité des communautés d’oiseaux et les taux de détection des mammifères dans ces mêmes réseaux riverains », ont écrit les auteurs de l’étude.

« Nous avons constaté que le pourcentage de couverture de végétation ligneuse et de graminées et plantes herbacées indigènes augmentait plus rapidement au fil du temps dans les pâturages de bisons, et que ces changements dans la structure de la végétation étaient associés à une diversité accrue d’oiseaux et à une occupation des cervidés. »

Selon les chercheurs, les résultats indiquent que le remplacement du bétail par des bisons pourrait avoir des impacts positifs sur la végétation et les mammifères.

« En outre, nous prévoyons que l’augmentation de la végétation riveraine sera associée à une diversité accrue des communautés d’oiseaux », ont écrit les auteurs de l’étude. « Nous prévoyons également que l’utilisation des cerfs augmentera avec une couverture plus élevée d’arbustes et d’arbres, après avoir pris en compte la distance jusqu’au bassin versant de la rivière Missouri. , un paysage forestier qui sert de population source pour les cervidés.

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Par Chrissy Sexton, Espèces-menacées.fr Rédacteur