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Le braconnage, qu’en est-il en 2015?

Par Geoffrey Bourgain | Publié le 13.04.2015 à 18h49 | Modifié le 10.03.2023 à 5h21 | 0 commentaire
Le braconnage en 2015
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Plus de 10 milliards de dollars. C’est le montant que génère le braconnage chaque année (sans compter le commerce du bois et de la pêche). Un chiffre effrayant, mais pourtant réel.
Selon la WWF, le trafic illégal d’espèces sauvages est devenu le 4e marché illégal au monde juste après celui des stupéfiants, de la traite des êtres humains et des produits contrefaits.

Ce trafic englobe tous les actes susceptibles de porter atteinte aux espèces animales et végétales (crime, contrebande, braconnage, commerce illégal, capture, etc.).

Aujourd’hui, force est de constater que la tendance est à la hausse. La liste des animaux qui en sont les victimes serait longue, mais prenons l’exemple du rhinocéros. Selon la WWF, en Afrique du Sud, le braconnage de cette espèce a augmenté de 3 000 % entre 2007 et 2011.
De plus, des crimes médiatisés ont scandalisé les protecteurs de la cause animale. Nous pouvons notamment citer le massacre de centaines d’éléphants au parc national de Bouba N’Djida (Cameroun) en février 2012.

Comment en est-on arrivé là ? Plusieurs explications.

Tout d’abord, la quasi-totalité de la demande provient des pays asiatiques. Ces derniers sont particulièrement consommateurs des cornes de rhinocéros, qui selon eux, auraient des vertus médicinales (traitement du cancer).
Il y a aussi la notion de statut social. Certaines personnes prennent le risque de détenir ou de collectionner des objets issus de ce trafic illégal pour le prestige qu’ils apportent. Prenons exemple sur le Yémen. Un poignard en corne de rhinocéros noir est un symbole traditionnel de virilité et de pouvoir. Cet objet est très prisé et permet à son détenteur d’avoir une grande notoriété, malgré l’illégalité d’en détenir un.
Outre les objets, certains tentent même d’avoir comme animal de compagnie, une espèce en voie d’extinction, notamment les perroquets qui sont les victimes de leur beauté.

Vient maintenant la notion de profit. Aujourd’hui, le rapport risque/profit est clairement en la faveur des trafiquants. Les bénéfices liés au trafic d’espèces animales sont colossaux tandis que les peines sont minimes, voire réduites à de simples amendes. Par exemple, au Kenya, les peines punissant les crimes environnementaux les plus graves sont une amende équivalente à 470 dollars, soit 365 euros, et dix ans de prison. Mais les peines de prison sont rarement prononcées.
Comment peut-on essayer de stopper un trafic d’une telle envergure sans y appliquer des peines « exemplaires » ? Des peines légitimes qui seraient établies à hauteur des crimes commis.

On constate aussi que l’augmentation du braconnage provient des pays peu développés. Ces derniers sont souvent touchés par la corruption. En découle un manque total de sécurité et une opportunité pour les trafiquants.

Comment réagir contre le braconnage ?

Tout d’abord, il faudrait multiplier les campagnes de sensibilisation dans les pays touchés par le trafic et dans les pays où résident les consommateurs.
Il est primordial que les consommateurs prennent conscience des conséquences qu’engendre la consommation de produits issus des espèces animales et végétales.

D’un point de vue juridique, comme dit plus haut, il est nécessaire d’instaurer des peines « exemplaires » afin de dissuader les trafiquants de poursuivre leur trafic.

Il faut faire de la lutte contre la criminalité liée aux espèces animales une priorité. Ainsi, les pays développés doivent continuer à se mobiliser et proposer des solutions qui inverseraient la tendance actuelle (allouer un budget plus conséquent à la sauvegarde des espèces animales et végétales par exemple).

Malgré la gravité de la situation, certains pays tentent tant bien que mal de lutter contre ces crimes. En juin 2013, le gouvernement philippin a détruit 5 tonnes de défense d’éléphant.
En février 2014, le gouvernement français a détruit 3 tonnes d’ivoire. Début 2015, le Kenya a brûlé 15 tonnes d’ivoire.

Ces actes sont exemplaires, mais ils ne font que refléter la bêtise humaine et l’incapacité des gouvernements à faire disparaître le braconnage du globe.

Quelques exemples du braconnage dans le monde entier :

  • En Chine, des braconniers prélèvent des tigres dans la nature pour les élever dans des cages et les affamer, l’objectif étant de concevoir du « vin de tigres » avec leur os. Cette pratique est illégale. Ce vin soignerait l’arthrite et les rhumatismes.
  • En Inde, la bile d’ours est très convoitée ! C’est également un ingrédient reconnu de la médecine chinoise. Elle est réputée pour dissoudre les calculs rénaux et les calculs biliaires.
  • L’un des facteurs les plus importants de la mortalité du loup d’Europe est le braconnage. La majorité des populations locales ne respectent pas les quotas attribués pour la chasse de cet animal.
  • Au Mexique, les tortues sont victimes du braconnage. Elles serviraient de produits médicinaux, ou d’animaux domestiques. Pourtant, une fois de plus, cette pratique est interdite…

Malheureusement, le braconnage semble toucher tous les pays.

par Geoffrey Bourgain

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