Une récente déclaration du Bureau of Land Management (BLM) a présenté un plan visant à retirer définitivement 19 000 chevaux sauvages et burros des terres publiques. L’American Wild Horse Campaign (AWHC) a publié une réponse, critiquant l’administration Biden pour avoir utilisé une méthode « non scientifique ». plan de gestion.
L’AWHC souligne qu’il y a déjà 58 000 chevaux sauvages et burros dans les enclos gouvernementaux, et il est peu probable que l’augmentation de ce nombre aide les choses.
L’Académie nationale des sciences (NAS) a déjà conclu que les rafles étaient contre-productives. Au lieu de réduire la population, ces rafles conduisent à une croissance artificielle de la population. Au lieu de cela, la NAS recommande des vaccins contraceptifs pour contrôler les populations d’équidés. « Il est extrêmement décevant que l’administration Biden ait choisi de poursuivre la politique non scientifique de rafles massives pour la gestion des populations emblématiques de chevaux sauvages et de burros de notre pays, protégées par le gouvernement fédéral », indique le communiqué de l’AWHC.
« Le retrait massif de ces animaux précieux de nos terres publiques ne résoudra aucun des problèmes environnementaux urgents auxquels nos terres publiques sont confrontées aujourd’hui, mais cela coûtera des milliards de dollars aux contribuables – et la vie de beaucoup trop de chevaux et de burros. »
Dans l’état actuel des choses, les chevaux sauvages n’occupent que 12 pour cent des terres gérées par le BLM, dépassant en nombre le bétail de pâturage commercial. Ces animaux de ferme endommagent la terre et contribuent au changement climatique, tout en rivalisant avec les chevaux sauvages et d’autres animaux pour les ressources.
L’AWHC et d’autres organisations telles que le Sierra Club font pression pour l’élimination de ces animaux afin de lutter contre le changement climatique et de faire de la place à d’autres créatures.
La déclaration de l’AWHC se termine sur un point culminant, souhaitant que le BLM change de tactique sous la nouvelle direction de Tracy Stone-Manning.
« Dans le cadre des projets de loi de crédits intérieurs de la Chambre et du Sénat pour l’exercice 22, une partie du budget annuel du BLM a été allouée aux vaccins contre le contrôle de la fertilité et a ordonné au BLM de mettre en œuvre le contrôle de la fertilité pour s’éloigner des rafles coûteuses et inhumaines », indique le communiqué.
« Nous espérons que la nouvelle direction du BLM saisira cette opportunité pour changer de cap vers une gestion véritablement scientifique et durable qui protégera et préservera les chevaux sauvages et les burros d’Amérique ainsi que les terres publiques qu’ils habitent. »
—Par Zach Fitzner, Espèces-menacées.fr Rédacteur
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