Les combustibles fossiles sales, brûlés pour produire de l’électricité ou simplement pour nous transporter à travers la ville, font la une des journaux. Mais il existe d’autres sources de gaz à effet de serre destructeurs, comme l’agriculture animale. De plus, l’agriculture animale contribue à la destruction de l’habitat, à la compétition avec les animaux sauvages et à la cruauté envers les animaux domestiques.
L’agriculture animale est également un facteur majeur du changement climatique. En fait, une étude de Compassion in World Farming montre qu’il est impossible d’atteindre l’objectif de Paris de 1,5 °C sans s’attaquer au problème. L’industrie alimentaire contribue entre un quart et un tiers des gaz à effet de serre. L’industrie de l’élevage est responsable de 75 pour cent des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture, soit 14,5 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre dans leur ensemble.
L’agriculture animale contribue à la déforestation, notamment à la destruction de la forêt amazonienne en Amérique du Sud. Non seulement des terres sont défrichées pour les animaux élevés pour la nourriture, mais davantage de terres sont défrichées pour cultiver de la nourriture pour ces animaux, dans une parodie d’inefficacité. En plus de détruire la beauté des forêts et d’autres habitats et de tuer la faune sauvage, la destruction des habitats libère également des réserves de carbone, contribuant ainsi encore plus au changement climatique. Les sols et l’eau sont pollués par l’excès de déchets animaux provenant directement du bétail ainsi que par les pesticides, les herbicides et les engrais destinés à l’alimentation animale.
En outre, l’élevage contribue aux gaz à effet de serre et à la pollution, et l’agriculture animale est également néfaste pour la faune sauvage. Aux États-Unis, les associations d’éleveurs n’ont que trop volontiers encouragé l’abattage des loups et d’autres prédateurs et contesté la protection de l’habitat des espèces menacées. Il existe une quantité limitée de ressources sur la planète et lorsqu’elles sont toutes utilisées pour nourrir le bétail, il y en a moins pour que les autres animaux puissent survivre.
La bonne nouvelle est qu’il est en votre pouvoir de contribuer à une solution. En supprimant ou en réduisant la consommation de produits d’origine animale – viande (y compris le poisson), produits laitiers et œufs – vous pouvez aider. Vous pouvez également contribuer en soutenant les programmes gouvernementaux visant à réduire la consommation de viande. Aujourd’hui, les droits de pâturage sur les terres publiques sont à leur plus bas plafond légal et une grande partie est en surpâturage.
« Réduire la consommation de viande, d’œufs et de produits laitiers est l’un des leviers les plus simples et les plus puissants que nous puissions utiliser pour lutter contre le changement climatique, la pollution et la maltraitance animale », a déclaré Ben Williamson, directeur exécutif américain de Compassion in World Farming.
Si vous vous souciez du climat, de la faune, des terres publiques, bref de tout ce que représente le Jour de la Terre, il est temps de réfléchir sérieusement à ce qu’il y a dans votre assiette, car le dîner pourrait être le changement dont nous avons besoin.
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Par Zach Fitzner, Espèces-menacées.fr Rédacteur
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