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De 70 000 à 100 000 kiwis d’ici 2030 : l’objectif de la Nouvelle-Zélande

Par Jennifer Matas | Publié le 01.04.2019 à 13h28 | Modifié le 10.03.2023 à 4h27 | 0 commentaire
Conservation des kiwis
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Si la Chine a ses pandas géants, la Nouvelle-Zélande a ses kiwis ! Ces oiseaux – cinq espèces au total – ont tous l’étonnante caractéristique de ne pas voler.

Le kiwi, oiseau menacé de Nouvelle-Zélande

Malheureusement pour eux, ils sont aussi très menacés :

  • Le kiwi d’Okarito, autrefois « en danger », aujourd’hui classé « vulnérable » sur la liste rouge des espèces menacées et dont la population augmente à nouveau ;
  • Le kiwi de Mantell, passé de « en danger » à « vulnérable » selon les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ;
  • Le kiwi austral, lui aussi considéré comme « vulnérable » et à la population déclinante ;
  • Le kiwi roa, plus grand de tous les kiwis, « vulnérable » et en diminution ;
  • Le kiwi d’Owen, seule des cinq espèces à s’en sortir mieux que les autres avec une classification en tant que « quasi-menacé » et une population sauvage qui augmente.

Nouveau plan national pour sauver les kiwis

Pour le gouvernement néo-zélandais, la disparition du kiwi – emblème national – est une question très sérieuse. Afin de stopper son déclin et redresser les populations restantes, il a déjà lancé quatre plans nationaux.

Le dernier en date s’étend sur une durée de dix ans, de 2018 à 2028. Et ses objectifs sont plutôt ambitieux : passer de 70 000 kiwis aujourd’hui présents en Nouvelle-Zélande à 100 000 d’ici 2030. Cela revient à une augmentation du nombre d’individus dans la nature de 2 % par an pour les cinq espèces. Pour y parvenir, le pays mise sur trois axes prioritaires.

1. Protéger les habitats naturels

Comme pour de nombreuses espèces menacées, la réussite des mesures de sauvegarde passe par la protection efficace des milieux dans lesquels elles vivent. Pour le kiwi, c’est d’autant plus vrai que seul un quart de ces oiseaux vit dans des zones où les prédateurs sont sous contrôle. Il faut donc étendre le périmètre sécurisé au reste de l’aire de répartition du kiwi. Surtout sur l’île du Sud, où les populations de kiwis continuent de décliner dangereusement.

2. Mieux gérer les prédateurs du kiwi

A l’instar de son voisin le kakapo, le kiwi ne peut pas voler. Il vit et se nourrit au sol, ce qui le rend très vulnérable vis-à-vis des prédateurs. Impossible en effet de s’envoler se réfugier sur une branche lorsqu’un chien bondit sur lui ! Et même s’il sort la nuit pour limiter les risques de croiser des assaillants, le kiwi reste menacé par la prédation.

Chiens, chats sauvages, hermines et autres espèces introduites pas les premiers colons représentent un grave danger pour le kiwi. Avant leur arrivée, cet oiseau ne devait affronter aucun prédateur. Ils ne sont donc pas armés pour lutter. Résultat, les kiwis sont passés de plusieurs millions à des dizaines de milliers en l’espace de quelques siècles.

Aujourd’hui encore, ces prédateurs constituent la principale menace. En moyenne, 27 kiwis sont tués toutes les semaines, ce qui revient à 1 400 disparitions par an uniquement à cause des prédateurs. Sans leur contrôle, les jeunes kiwis ont un taux de survie de seulement 5 %.

3. Poursuivre les recherches pour en apprendre plus

Autre priorité pour le redressement des populations de kiwi : la recherche. Génétique, d’abord, afin de préserver un patrimoine génétique suffisamment diversifié pour assurer un avenir aux cinq espèces en évitant tout risque de consanguinité, mais aussi en termes de connaissances de ces oiseaux. Quels sont les habitats qu’ils affectionnent ? Quels sont leurs modes de vie ? Etc. Bref, toute information susceptible d’aider à mettre en place des mesures de conservation efficaces.

Des efforts de conservation qui paient

Les kiwis de Nouvelle-Zélande semblent se tourner désormais vers un avenir meilleur, grâce aux mesures de conservation qui ont été prises il y a plusieurs années et qui portent aujourd’hui leurs fruits. Les deux espèces les plus menacées – le kiwi d’Okarito et le kiwi de Mantell – ont vu leur sort s’améliorer et ont quitté la catégorie « en danger » de l’UICN pour celle « vulnérable », moins exposée au risque d’extinction.

Les trois précédents plans nationaux pour sauver les kiwis et les programmes de sécurisation des œufs – qui consistaient à les récupérer pour les déplacer jusqu’à une réserve naturelle – et de réintroduction de juvéniles nés en captivité ont permis à ces animaux de s’éloigner doucement de l’extinction.

Mais les kiwis ne sont pour autant pas encore sauvés. Avec ce quatrième plan de redressement, la Nouvelle-Zélande adresse un message fort : les efforts pour leur sauvegarde doivent continuer. Désormais, il faut s’atteler à une nouvelle mission, celle de repeupler le pays en kiwis.

par Jennifer Matas

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