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Protection des éléphants d’Afrique : le ni-oui ni-non de la CITES

Par Cécile Arnoud | Publié le 04.10.2016 à 16h41 | Modifié le 10.03.2023 à 5h07 | 0 commentaire
maman éléphant et petit
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Stupeur en Afrique du Sud ! Le comité de la CITES vient de voter contre l’interdiction totale du commerce des éléphants d’Afrique. Le même jour, il a également dit non à deux pays qui souhaitaient assouplir les autorisations visant à sa commercialisation. COP17 et protection des éléphants d’Afrique : le ni-oui ni-non du comité.

Alors que la COP17 s’achève le 5 octobre, le comité de la CITES s’est penché lundi 3 octobre sur le sort des éléphants d’Afrique en répondant négativement aux trois propositions émises par certaines de ses « Parties ». Pour l’aider à se positionner, l’UICN avait rendu, le 24 septembre dernier, son Rapport sur le statut de l’éléphant d’Afrique, dont la dernière version datait d’il y a 10 ans.

Le point sur la situation dans le « Rapport sur le statut de l’éléphant d’Afrique » de l’UICN

Loxodonta africana est actuellement présent dans 37 pays de l’Afrique sub-saharienne. Classée « vulnérable » par l’Union Internationale pour la conservation de la nature, la population totale de l’éléphant d’Afrique est estimée 415 000 individus inégalement répartis :

  • Le sud du continent possède la plus forte population avec plus de 70 % de l’effectif total (environ 293 000 éléphants),
  • L’Afrique de l’Est possède quant à elle environ 86 000 animaux soit 20 % de la population,
  • L’Afrique Centrale compterait autour de 24 000 têtes,
  • Enfin, l’Afrique de l’Ouest est la région la plus pauvre en Loxodonta africana avec moins de 3 % de la population.

Les éléphants d’Afrique ont connu leur pire déclin depuis 25 ans avec un recul d’environ 111 000 animaux par rapport à 2006. Les raisons de cette chute vertigineuse sont principalement le braconnage, qui alimente le marché de l’ivoire, ainsi que la destruction de leur habitat qui se fait de plus en plus importante et menace l’espèce sur le long terme. L’Afrique de l’Est est celle où l’on dénombre le plus de cas de braconnage, notamment en Tanzanie où 60 % des éléphants ont disparu. A contrario, les groupes d’éléphants de Namibie, Afrique du Sud et Zimbabwe sont stables, voire en expansion.

trafic d'ivoire

Chaque année, des centaines de tonnes d’ivoire sont détruites par les autorités après le démantèlement de trafic de braconnage.

Les décisions de la CITES lors de la COP17

Lors de cette session des Conférences des Parties, trois propositions ont été soumises au comité de la CITES concernant les éléphants d’Afrique :

  • Les propositions 14 et 15 visaient à sortir les populations d’éléphants de Namibie et du Zimbabwe de l’annexe II, qui limite le commerce de l’espèce aux personnes possédant un permis d’exportation ou un certificat de réexportation. Dans les faits, ces propositions visaient à autoriser le commerce mondial de l’ivoire.
  • En parallèle, la proposition 16, menée par 12 pays principalement d’Afrique centrale, demandait à la CITES de transférer en annexe I, qui interdit totalement le commerce d’animaux sauf pour raisons scientifiques, l’ensemble des populations d’éléphants actuellement en annexe II, à savoir celles du Botswana, de la Namibie, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe.

Pour résumer, la coalition d’Afrique Centrale souhaitait protéger l’ensemble des éléphants tandis que la Namibie et le Zimbabwe souhaitaient au contraire légaliser leur commerce. Le 3 octobre dernier, la CITES a répondu négativement aux trois propositions. Un moindre mal certes quand on imagine que le commerce des défenses d’ivoire a failli être autorisé, mais un échec quand on considère que la communauté internationale a manqué ici l’occasion de protéger définitivement les pachydermes menacés.

Par Cécile Arnoud

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