
Il La jonquille trompette est une plante bulbeuse avec de longues feuilles linéaires Ils atteignent 20 à 40 cm, sont plats et glauques. Les fleurs sont solitaires et rarement présentes en ombelles pauciflores. Ils possèdent à la base une spathe effrayante qui s'ouvre au moyen d'une valve. Le périanthe est composé de deux verticilles avec trois tépales pétaloïdes.
Le Les jonquilles se multiplient de deux manières, par clonage asexué par division du bulbeoù des copies exactes de la fleur sont obtenues. Et sexuellement à partir de graines qui produisent des fleurs nouvelles et différentes. Les graines se développent dans la gousse, c'est-à-dire l'ovaire, qui est la protubérance située juste derrière les pétales.
Jonquilles dans la Sierra de Líjar
Dans la Sierra de Líjar, dans la municipalité d'Algodonales (Cadix), une nouvelle population de jonquille trompette a été identifiée (Narcissus pseudonarcissus subsp. nevadensis), une plante endémique d'Andalousie classée en danger d'extinction. Cette découverte, qui s'ajoute à la première population déjà connue dans la même sierra, fait de cet espace naturel la principale référence de conservation de cette espèce dans la province de Cadix.
Avec près de 300 nouveaux spécimens recensés, cette population élargit considérablement les attentes de rétablissement de cette jonquille dont la répartition géographique est très limitée. La Sierra de Líjar s'impose ainsi comme une enclave fondamentale pour la protection de ce trésor botanique.
Il jonquille trompette, connue pour sa fleur jaune voyante et son extraordinaire adaptation aux terrains pierreux et sec, est situé dans cette chaîne de montagnes sur une superficie de plus de 1 000 mètres carrés. La population découverte est située à des altitudes comprises entre 825 et 846 mètres au-dessus du niveau de la mer, au sein d'un habitat composé de maquis thermo-méditerranéens et de sols calcaires. Ces écosystèmes, protégés sous le nom de Zone Spéciale de Conservation, sont essentiels à la survie de cette espèce, qui entretient un équilibre complexe avec l'herbivorie, le bétail domestique et les grands ongulés sauvages, et les sécheresses récurrentes.


La découverte a été faite en février 2021, lors d'une représentation du programme de récupération et de conservation de Pinsapo. Lors d'une première visite, 296 spécimens ont été identifiés à différents stades de développement. Ce constat renforce la nécessité de surveiller en permanence la population pour évaluer ses besoins spécifiques en matière de protection.
L'étude a été réalisée par une équipe multidisciplinaire qui reflète la engagement institutionnel en faveur de la conservation de l’environnement naturel. Gabriel Gutiérrez Tejada, conseiller technique de la Direction générale de la politique forestière et de la biodiversité, y a participé ; Luis Peña Rosa, Agent Environnemental de la Délégation Territoriale de Cadix ; et Antonio Rivas Rangel, technicien du Réseau andalou de jardins botaniques et mycologiques dans des espaces naturels protégés.
Application des mesures de protection
La jonquille trompette est confrontée à de nombreux défis dans cette enclave, notamment le pâturage avec le bétail domestique, qui profite en partie à son développement, sécheresses prolongées et augmentation du nombre de sangliers. Dans les années les plus sèches, la population a connu une réduction significative, ce qui met en évidence sa vulnérabilité aux fluctuations climatiques.
Pour garantir la conservation de cette population de jonquilles, le les experts proposent des mesures telles que l'installation de clôtures pour la gestion du bétailsimilaires à ceux déjà utilisés dans l'autre population connue de la Sierra de Líjar, les sapins, qui ont démontré leur efficacité en multipliant les spécimens protégés. De plus, il sera nécessaire de mettre en place un calendrier de gestion permettant un accès contrôlé du bétail à certaines périodes de l'année pour éviter l'impact sur les plantes dans leur stade le plus vulnérable, celui de la floraison et de la dispersion des graines.
Bastion de la biodiversité
La découverte de cette deuxième population de jonquilles consolide la Sierra de Líjar comme référence en matière de conservation botanique. Cette enclave, qui fait partie de la Réserve de biosphère intercontinentale méditerranéenne, abrite une richesse naturelle qui en fait un modèle de durabilité et de protection de l’environnement. « La Sierra de Líjar se réaffirme comme un refuge pour des espèces d'intérêt particulier, démontrant l'impact positif des politiques de gestion et de conservation promues par la Junta de Andalucía », souligne Gutiérrez Tejada.
Cette découverte renforce le message d'espoir quant à la capacité de la nature à se rétablir si elle est soignée et gérée correctement. Le ministère du Développement durable et de l'Environnement poursuivra ses travaux sur des mesures pour assurer la préservation de ce joyau botaniquedémontrant une fois de plus que l'Andalousie est un modèle de référence en matière de biodiversité et de gestion environnementale.
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