
Les champignons volent la vedette dans le nouveau livre d’Emily Monosson, « Blight »
Si vous êtes le genre de personne qui aime passer une belle journée à la plage en lisant des choses qui pourraient vous tuer, pensez à Blight : les champignons et la pandémie à venir par Emily Monosson (WW Norton, 2023). Le livre est une introduction courte et nette à la possibilité d’être dévoré par des champignons.
Une leçon rassurante Brûlure: En tant que tueurs de personnes mortels, les champignons sont de petit calibre par rapport aux bactéries et aux virus. Une théorie scientifique connue sous le nom de « filtre fongique » postule que les mammifères ont prospéré malgré leurs métabolismes inefficaces et nécessiteux parce que les champignons ont contrôlé la concurrence de la mégafaune des mammifères – les lézards à sang froid. À 98,6 ° F, les humains ont trop chaud pour être un habitat idéal pour le champignon moyen, qui préfère dévorer les organismes à une température comprise entre 53,6 ° F et 86 ° F. (Les bactéries et les virus se développent jusqu’à 140°F.)
Le livre est autant historique que scientifique – une compilation des plus grands succès des pestes fongiques, de l’épidémie de Fusarium qui a conduit à l’extinction commerciale de la banane Gros Michel au syndrome du nez blanc chez les petites chauves-souris brunes. (Monosson décrit l’hibernation comme une « échappatoire » qui permet au Pseudogymnoascus destructans champignon pour se régaler de chauves-souris dont la température corporelle le repousserait autrement.)
Monosson fait valoir que la mondialisation (en particulier le commerce mondial des espèces sauvages) a accordé aux champignons potentiellement dangereux plus d’opportunités d’expansion, et avertit que les températures plus élevées causées par les perturbations climatiques stimulent l’évolution des champignons adaptés à la chaleur, ce qui pourrait conduire à une pandémie fongique. Un signe avant-coureur est Candidia auris, détecté pour la première fois en 2006 chez un patient hospitalisé souffrant d’une otite chronique. « Une hypothèse est que le champignon a d’abord infecté le conduit auditif parce qu’il est naturellement plus frais que le reste de notre corps, et donc plus tolérable », écrit Monosson. « Un premier pas dans la serre. »
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