Les corridors biologiques de l'ouest de la péninsule ibérique et d'Iguazú, modèles de gestion à l'UICN : la Fondation Nature et Homme (FNYH), basée au Portugal et en Espagne, a présenté au Congrès mondial de la nature (UICN) qui se tient jusqu'à demain à Abu Dhabi son modèle de gestion pour le corridor biologique à usage espagnol de l'ouest de la péninsule ibérique, ainsi que celui d'Iguazú pour les zones frontalières de l'Argentine, du Brésil et Paraguay.
Le président de la FNYH, Carlos Sánchez, a expliqué dans un communiqué les actions menées au cours des 18 dernières années dans les zones frontalières de l'ouest de la péninsule ibérique entre l'Espagne et le Portugal, où « des espèces telles que le vautour noir, la cigogne noire, le vautour percnoptère ou la flore et la faune endémiques ont été conservées le long d'une bande de 50 kilomètres entre les provinces espagnoles de Salamanque et de Cáceres. Région du centre du Portugal.
À cette fin, cette fondation a créé en 2007 à Salamanque, comme exemple de « renaturalisation » du pâturage, la réserve biologique « Campanarios de Azaba », qui au fil des années « acquiert une plus grande splendeur », notamment grâce à la « régénération du sol ».
En outre, pour la création du corridor biologique hispano-espagnol, ils ont créé une réserve de 600 hectares dans la Sierra de Gata (Cáceres) où vivent 30 couples de vautours noirs et ont lancé l'initiative « Club de Fincas » pour la conservation de 15 000 hectares de pâturages en Espagne et au Portugal, à travers des accords avec leurs propriétaires.
Après la création de ce corridor ibérique, la FNYH s'est également concentrée sur la forêt atlantique intérieure qui entoure les chutes d'Iguazú (Paraguay, Brésil, Argentine), où il ne reste que 6 % de l'écosystème vierge, selon ce qu'a rapporté Carlos Sánchez au congrès.
À ce jour, ils ont déjà conclu des accords de garde pour promouvoir ce corridor de 8 000 hectares, avec l'objectif d'atteindre 200 000, et ils espèrent restaurer 25 000 hectares de sols et d'écosystèmes dégradés pour protéger des espèces emblématiques comme le tapir, le singe hurleur ou la harpie, en plus de promouvoir l'écotourisme ou la production durable, comme cela se fait déjà grâce à des labels de qualité dans le corridor. Ibérique.
Lors du congrès, Edwin Arrigui, expert de la FNYH, a insisté sur le fait que « la nature nous enseigne que la connexion est son essence », puisque « les lynx, les cigognes noires, les tapirs ou les harpies ne comprennent pas les limites administratives ».
En ce sens, il a soutenu devant le public d’Abu Dhabi que « protéger la nature, c’est aussi reconnecter les territoires, les cultures et les gens ». EFE





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