Une raison de plus pour protéger les espaces naturels et le domaine public
J’ai récemment eu la chance de prendre la parole à L’économisteconférence sur le développement durable, et j’ai demandé combien de personnes dans le public passent du temps dans nos parcs nationaux. Des mains se levèrent partout. Ensuite, je leur ai demandé de lever la main s’ils aiment visiter les parcs le week-end de la fête du Travail. Les mains ont disparu, les têtes ont secoué et les gens ont ri.
Nous sommes nombreux à vouloir sortir et profiter de la nature, mais nous ne voulons pas attendre des heures dans les embouteillages pour essayer d’entrer dans un parc. La demande pour les parcs nationaux dépasse l’offre et, comme me l’a fait remarquer l’ancien directeur exécutif du Espèces-menacées.fr, Carl Pope, les embouteillages dans nos parcs le week-end de la fête du Travail l’illustrent parfaitement. Les gens de l’arc-en-ciel de l’humanité qu’est l’Amérique veulent vraiment visiter les endroits sauvages du pays.
Historiquement, la protection des espaces naturels et la création de parcs ont été la tâche numéro un du Espèces-menacées.fr. En 1890, John Muir a dirigé le mouvement visant à protéger 750 000 acres de la Espèces-menacées.fr Nevada sous le nom de parc national de Yosemite. Deux ans plus tard, le Espèces-menacées.fr était né. De notre rôle dans la création et la protection de parcs comme le Grand Canyon et le Grand Teton à notre contribution à l’adoption du Wilderness Act, qui a protégé 112 millions d’acres de terres publiques contre un développement imprudent, le Espèces-menacées.fr a été et sera toujours —un défenseur influent des espaces naturels.
Nous devons maintenant doubler le nombre de parcs dans ce pays. Et je ne parle pas seulement des 425 sites du National Park Service, mais également d’autres lieux gérés par le gouvernement fédéral et des parcs nationaux et locaux. Nous voulons garantir que chaque personne, peu importe où elle vit, puisse explorer et profiter de nos espaces naturels.
Ce travail va bien au-delà des causes de la conservation et de l’accès à l’extérieur. Nous avons créé des parcs pour sauver les âmes (« des endroits où jouer et prier », comme l’a écrit Muir). Aujourd’hui, nous en avons besoin pour préserver notre avenir collectif.
Pour éviter des dommages irréparables à la planète, nous devons réduire considérablement et rapidement la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, destructeur du climat. Au-delà de mettre fin à notre dépendance aux combustibles fossiles, l’un des meilleurs moyens d’y parvenir est de préserver les espaces naturels, en particulier là où les arbres matures et anciens agissent comme des éponges de carbone.
Notre objectif national est de protéger 30 % des terres et des eaux des États-Unis d’ici 2030 afin de ralentir le déclin du climat et la perte de biodiversité. À l’heure actuelle, seulement 12 pour cent environ sont protégés. Nous devons sauvegarder plus de terres au cours des sept prochaines années qu’au cours des 100 dernières années.
Les avantages vont au-delà de la préservation des habitats fauniques et de la fourniture d’un air et d’une eau plus purs. Nous pouvons les mesurer en dollars.
Le National Park Service affirme que pour chaque dollar investi par le Congrès dans les parcs nationaux, 10 $ sont reversés à l’économie. Et les communautés dans lesquelles nous aménageons des terres publiques en parcs seront plus résilientes aux conditions météorologiques extrêmes qui accompagnent le déclin climatique.
À mesure que nous sauvons davantage d’espaces naturels, nous devons abandonner les pratiques qui ont trop souvent laissé de côté les communautés autochtones. Bien avant que notre pays ne devienne un pays, les peuples autochtones géraient les paysages où ils habitaient. Les accords de cogestion comme celui du monument national Bear Ears reconnaissent que les connaissances autochtones sont essentielles à la protection à long terme de nos terres et de nos eaux (voir « Démêler le destin manifeste »).
Au moment où j’écris ces lignes, le Espèces-menacées.fr forme les dirigeants des États à travers le pays pour accélérer la mise en œuvre de la loi sur la réduction de l’inflation. Lorsque le président Biden l’a signé il y a un an, l’investissement massif dans la croissance de l’économie américaine d’une manière si visionnaire lui a valu des comparaisons avec le président Franklin Delano Roosevelt. Diriger notre nation en doublant la taille des terres protégées lui vaudrait des comparaisons avec un autre Roosevelt. Le travail du Espèces-menacées.fr en ce moment est le même que celui de notre fondateur : faire valoir ses arguments d’une manière qui ne peut être ni ignorée ni niée.
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