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Le parc national des Calanques

Par Jennifer Matas | Publié le 25.04.2018 à 18h03 | Modifié le 22.05.2018 à 10h01 | Un commentaire
Parc national des Calanques
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Petit dernier des parcs nationaux français jusqu’à l’inauguration en 2019 d’un onzième parc national entre la Haute-Marne et la Côte d’Or, ce site s’étend sur près de 11 000 hectares terrestres et 100 000 hectares maritimes, dont un « coeur » de 520 km² entre terre et mer. Car comme ses homologues de Guadeloupe et de Port-Cros, il présente la particularité de disposer à la fois d’un espace maritime et d’un espace terrestre. Quatre communes le composent : Marseille, Cassis, La Ciotat (toutes trois en partie dans le coeur) et La Penne-sur-Huveaune (aire d’adhésion). Le parc national des Calanques se distingue aussi par ses paysages, entre pinèdes et falaises de calcaire qui surplombent une eau cristalline à quelques encablures des centres urbains de Marseille et d’Aubagne. Parmi les sites les plus remarquables, on compte l’archipel du Frioul, les falaises Soubeyranes et leur Cap Canaille, le Mont Puget ou encore la source souterraine de Port-Miou. Sans oublier bien évidemment les nombreuses calanques à proprement parler, ces criques cernées de rochers qui s’ouvrent sur la Méditerranée et jalonnent le littoral de part et d’autre du parc.

L’histoire du parc

Le parc national des Calanques est né après plusieurs années de débats parfois houleux entre des défenseurs de l’environnement et certains locaux sceptiques. Il faut dire que le parc a la particularité d’être périurbain, ce qui n’existait alors qu’au Cap (Afrique du Sud) et à Sydney (Australie) et qu’il s’agit d’un espace très prisé des grimpeurs, randonneurs, plongeurs et autres pêcheurs. Les défenseurs du projet souhaitaient notamment réglementer les pratiques de loisirs en forte augmentation dans la zone tout en la préservant de l’urbanisation grandissante à ses abords. Finalement, ce sont eux qui l’ont emporté et le décret du 18 avril 2012 marque l’inauguration officielle du site. Au total, 8 500 hectares de terres entre La Ciotat (à l’Est) et Marseille (à l’Ouest) sont définis comme le coeur du parc national des Calanques ainsi que 43 500 hectares en mer. Toutes les activités ou presque qui étaient jusqu’alors pratiquées restent autorisées, à condition de respecter la nouvelle réglementation. Le bivouac, camping et caravaning sont par exemple interdits dans le coeur, tout comme la chasse et la circulation en véhicule motorisé.

La faune et la flore dans les Calanques

Entre terre et mer, le parc national des Calanques regorge d’espèces animales et végétales qu’il serait difficile de dénombrer avec précision. En revanche, il est acquis que ces territoires abritent 140 espèces terrestres protégées (faune et flore confondues) ainsi que 60 espèces marines dites « patrimoniales », c’est-à-dire définies comme faisant partie intégrante du patrimoine des Calanques.

Côté faune terrestre, le parc compte environ 80 espèces d’oiseaux différentes, dont 67 sont protégées à l’échelle nationale comme l’aigle de Bonelli, le goéland leucophée et le cormoran huppé qui aime nicher sur les rochers le long du littoral. Treize des dix-sept espèces de chauves-souris des Bouches-du-Rhône vivent par ailleurs sur ce site, dont le molosse de Cestoni (Tadarida teniotis), l’une des plus grandes chauves-souris d’Europe avec ses 40 à 45 cm d’envergure ! Dans la mer, aussi, la faune est dense avec des espèces telles que le mérou brun ou mérou de Méditerranée (Epinephelus marginatus), l’oursin diadème (Diadema setosus), le corail rouge (Corallium rubrum) et la gorgone jaune (Eunicella cavolinii). Plus au large, il est possible de croiser de grands dauphins, des tortues caouannes et même des rorquals communs.

La flore est elle aussi remarquable : on retrouve dans l’espace maritime des herbiers de Posidonie, une plante à fleurs endémique de Méditerranée qui constitue à elle seule un écosystème à part entière, servant aussi bien de nurserie que de garde-manger pour un grand nombre d’espèces. Sur terre, le pin d’Alep est l’arbre roi des Calanques, ce qui n’empêche pas d’autres espèces végétales de s’y développer, comme le genêt de Lobel (Genista lobelii) qui pousse sur les crêtes rocheuses du massif des Calanques, la lavatère maritime (Lavatera maritima) que l’on croise (rarement) au pied des falaises et l’astragale de Marseille (Astragalus tragacantha), typique du littoral marseillais.

Visiter le parc national des Calanques

Parce qu’il est très prisé des touristes depuis de nombreuses années, le parc national des Calanques a dû encore plus qu’ailleurs instaurer un certain nombre de règles à destination des plaisanciers. On estime que près de deux millions de personnes le visitent chaque année, que ce soit par la voie terrestre ou maritime. Afin d’aider les agents du parc dans leur quotidien, des partenariats avec des acteurs locaux du tourisme et du loisir ont été créés afin que tous sensibilisent le public sur les enjeux de la protection de cette nature. Des gardes-moniteurs sillonnent également le parc tout au long de l’année afin d’informer les visiteurs et des « écogardes » viennent renforcer ces équipes lors des pics d’affluence, durant la saison estivale.

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1 réponse to “Le parc national des Calanques”

  1. 21.04.2019

    simone maurel Répondre

    Bonjour
    Je vis à proximité du Parc des Calanques;j’ai eu la chance de photographier un papillon Proserpine pour la 1ere fois;je vais surveiller s’il n’aurait pas pondu des oeufs:une chance pour nous de découvrir une espèce protégée…

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