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Le parc national de la Vanoise

Par Jennifer Matas | Publié le 25.04.2018 à 17h56 | Modifié le 10.07.2018 à 14h52 | 0 commentaire
Parc national de la Vanoise
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Réputé pour les nombreux glaciers qui se forment au sommet de ses plus hautes montagnes, le parc national de la Vanoise s’étend entre la vallée de la Maurienne et la vallée de la Tarentaise, dans le département de la Savoie. Son « coeur » a une superficie de près de 535 km² et alterne entre lacs d’altitude, alpages, cimes enneigées et forêts de conifères. Les stations des Arcs, Tignes et Val d’Isère sont quant à elles situées à la périphérie. Le patrimoine culturel du parc est très riche avec plusieurs gravures rupestres visibles depuis le parc archéologique des Lozes à Aussois ou sur le site de la Roche aux Pieds à Lanslevillard, mais aussi des fortifications et bâtis d’alpages facilement reconnaissables à leurs toits en lauzes et leurs murs en pierre. Sans oublier la célèbre route du sel, un chemin datant de l’âge du bronze – entre 3 000 et 1 000 avant Jésus-Christ – et qui reste encore aujourd’hui l’un des symboles de la Vanoise.

L’histoire du parc

Le parc de la Vanoise est le tout premier parc national de France. Il a été créé le 6 juillet 1963 dans un but bien précis : empêcher la disparition progressive du bouquetin des Alpes et plus exactement dans le massif de la Vanoise. Une initiative bien plus tardive côté français que côté italien puisque la réserve royale de chasse du Grand-Paradis est inaugurée en 1856 par le roi Victor-Emmanuel III avec pour consigne de protéger l’espèce dans son milieu naturel. En 1922, ce site devient même parc national tandis que c’est seulement à partir des années 1920 que l’on commence à se poser la question de la préservation du bouquetin dans les Alpes françaises. Trois projets se suivent alors au fil des ans, tous ayant pour but de créer un sanctuaire pour la nature. Le docteur Conturier, un chasseur passionné de montagne, émet l’idée d’instaurer une zone de protection de l’ongulé à l’image de ce que font les Italiens de l’autre côté de la frontière. Puis, le Club Alpin Français et son chef de file René Varlet militent eux aussi pour la création d’une réserve naturelle protégeant la biodiversité montagnarde dans son ensemble. Quelques années plus tard, en 1953, Gilbert André s’installe à Bonneval-sur-Arc, village emblématique de la Vanoise, et tente de fonder un espace protégé défendant le patrimoine à la fois naturel et culturel des lieux. Il deviendra maire de ce village aujourd’hui labélisé « plus beau village français » et l’une des figures de proue de la création du parc national de la Vanoise. Dix ans plus tard et trois ans après l’entrée en vigueur du décret d’application qui autorise la création de parcs nationaux en France (1960), le site est décrété parc national. Et pour une plus grande efficacité, la Vanoise collabore avec son pendant italien, le Grand-Paradis, avec qui il est jumelé depuis 1972. Un partenariat similaire à ce que peut faire le Mercantour avec le parc naturel des Alpes maritimes en Italie.

La faune et la flore du parc de la Vanoise

On recense précisément 1 894 espèces végétales, dont plus de 200 sont qualifiées de « patrimoniales », c’est-à-dire que le parc joue un rôle fondamental dans leur préservation de sorte qu’à chaque fois qu’un garde-moniteur en repère, il doit le notifier. Un travail minutieux mais essentiel pour améliorer les connaissances que l’on a de ces plantes et aider à leur protection. Parmi les plus rares, on retrouve notamment la laîche des glaciers (Carex glacialis), la gagée des rochers (Gagea bohemica) ou encore le myosotis à petites fleurs (Myosotis minutiflora). Côté arbres, la Vanoise abrite des forêts de mélèzes, de pins à crochet et pins à cembro, avec quelques épicéas dans les secteurs moins élevés en altitude. Entre 2 000 et 3 000 mètres, elle se couvre de neige l’hiver et de vastes pelouses alpines fleuries l’été. On y trouve notamment l’arnica des montagnes, une plante utilisée en médecine contre les coups, rhumatismes et piqûres d’insectes, ainsi que l’orchis vanillé, une petite orchidée couleur rouge foncé et dégageant un subtile parfum de vanille.

Le parc national de la Vanoise abrite également 1 054 espèces d’invertébrés et 311 vertébrés dont la faune typique des Alpes à savoir chamois, marmottes et autres aigles royaux. Grâce à des programmes de réintroduction, la Vanoise compte aussi des bouquetins des Alpes et des vautours. Le parc procède aux premières réintroductions de l’ongulé à partir des années 1960. Une réussite puisqu’aujourd’hui, on en recense plus de 2 000 dans la zone ! Autre exemple de réintroduction réussie, celle du gypaète barbu. Le « casseur d’os », comme l’appelaient autrefois les habitants, avait été exterminé au début du 20ème siècle à cause de superstitions et d’une réputation infondée selon laquelle il enlevait des enfants pour les dévorer. Un couple venu du Mercantour pour la femelle et d’Italie pour le mâle a été relâché en 2001. Un an plus tard, un premier bébé gypaète naît. De nos jours, quatre couples reproducteurs vivent dans la Vanoise.

Suivi du bouquetin des Alpes dans le Parc national de la Vanoise

Visiter le parc national

Le site est particulièrement prisé l’été par les randonneurs qui arpentent les nombreux sentiers balisés. A chaque saison estivale, on estime à 350 000 le nombre de visiteurs dans le coeur du parc. Les touristes trouveront dans la Maison du parc de Pralognan-la Vanoise toutes les informations nécessaires à leur séjour. Celle-ci propose également une exposition permanente sur la route du sel. Autre possibilité pour obtenir des renseignements avant de se lancer, se rendre au point info de Termignon, à Val-Cenis.

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