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Avoir un animal de compagnie entraîne un déclin cognitif beaucoup plus lent

Par Nicolas Guillot | Publié le 26.12.2023 à 19h37 | Modifié le 26.12.2023 à 19h37 | 0 commentaire
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Des études récentes ont découvert des liens fascinants entre la possession d’un animal de compagnie et la santé cognitive des personnes âgées, en particulier celles vivant seules. Cette recherche propose une exploration plus claire et plus concise de la manière dont nos amis à quatre pattes jouent un rôle dans le ralentissement du déclin cognitif.

L’étude ELSA

Une enquête approfondie utilisant les données de l’étude longitudinale anglaise sur le vieillissement (ELSA) a révélé que pour les personnes âgées vivant seules, posséder un animal de compagnie est associé à un déclin plus lent de diverses fonctions cognitives.

Plus précisément, ces personnes ont présenté des taux de déclin moindres de la mémoire verbale, de la fluidité verbale et de la cognition verbale globale par rapport à leurs homologues qui vivent avec d’autres.

Il est intéressant de noter que la possession d’un animal de compagnie semble neutraliser l’impact négatif de la vie seule sur ces aspects cognitifs.

Études antérieures sur les animaux de compagnie et le déclin cognitif

Ces découvertes ne sont pas isolées. Des études transversales antérieures font écho à des avantages similaires, reliant la possession d’un animal de compagnie à une meilleure mémoire verbale et à une meilleure fonction exécutive.

Même lorsque différentes méthodes ont été utilisées pour évaluer les capacités cognitives, telles que les tests de soustraction en série de sept ou de dessin d’horloge, l’association positive avec la possession d’un animal de compagnie est restée cohérente.

Dans une étude plus ciblée impliquant 32 participants, les chercheurs ont découvert que les propriétaires d’animaux connaissaient une détérioration plus lente de la mémoire verbale et des fonctions exécutives sur une décennie.

Cela concorde avec les résultats de l’étude ELSA, malgré des limitations potentielles telles que des biais de rappel et des relations temporelles incertaines dans l’étude à plus petite échelle.

Vues contrastées et conception de l’étude

Toutes les recherches ne s’alignent pas parfaitement. Certaines études transversales antérieures n’ont pas trouvé de lien significatif entre la possession d’un animal de compagnie et les fonctions cognitives telles que la mémoire verbale ou la fonction exécutive.

Cet écart pourrait être attribué aux différences dans les conceptions des études (longitudinales ou transversales) et dans les tests cognitifs utilisés.

Une analyse plus approfondie souligne que le rôle protecteur des animaux de compagnie est plus prononcé chez les personnes âgées vivant seules. Ce groupe est particulièrement vulnérable à la démence, et la possession d’un animal de compagnie semble offrir une protection contre le déclin cognitif généralement associé à la vie en solo.

Fonctions cognitives plus larges

Même si l’accent a été mis sur la mémoire verbale et la fonction exécutive, la santé cognitive est multidimensionnelle. D’autres études ont suggéré que les animaux de compagnie pourraient également influencer positivement la vitesse de traitement et l’orientation.

Par conséquent, une approche plus globale est nécessaire pour comprendre pleinement l’impact de la possession d’un animal de compagnie sur la santé cognitive globale.

L’étude, bien que perspicace, a ses limites. Elle n’évaluait principalement que deux dimensions de la fonction cognitive.

De plus, l’hypothèse d’une possession constante d’animaux de compagnie issue d’une seule vague de collecte de données, le manque de diversité dans la population étudiée et les facteurs de confusion potentiels non mesurés soulignent la nécessité de recherches plus approfondies. Cela comprend des essais cliniques randomisés visant à établir une relation causale.

Utiliser des animaux de compagnie pour atténuer le déclin cognitif

En résumé, la possession d’un animal de compagnie ralentissait le déclin de la mémoire verbale, de la fluidité verbale et de la cognition verbale globale chez les personnes âgées vivant seules. Cependant, cette association ne s’étendait pas à ceux qui vivaient avec d’autres.

De plus, posséder un animal de compagnie neutralise entièrement les effets négatifs de la vie seule sur la mémoire verbale, la fluidité verbale et la cognition verbale globale.

Ces résultats indiquent que la possession d’un animal de compagnie pourrait bénéficier à la mémoire verbale et à la fluidité verbale des personnes âgées vivant seules.

Bien que d’autres études soient nécessaires pour confirmer ces résultats, la perspective d’intégrer les animaux de compagnie dans les politiques de santé publique en matière de santé cognitive est une possibilité passionnante et réconfortante.

L’étude complète a été publiée dans la revue Réseau JAMA ouvert.

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