Le 5 décembre est la journée mondiale des bénévoles. Nous profitons de l’occasion pour aborder un thème de plus en plus récurrent dans le milieu animalier : l’éco-volontariat. Différences entre éco-tourisme et éco-volontariat, budget, précautions à prendre, retrouvez toutes les réponses à vos questions dans notre article.
Qu’est-ce que l’éco-volontariat ?
La nature et sa faune sauvage doivent beaucoup aux bénévoles. Nettoyage des plages, des forêts, soins aux animaux, sensibilisation des plus jeunes, démazoutage des oiseaux… nous avons tous en tête ces images de volontaires tentant de réparer les dégâts causés à la biodiversité. La France compte 13 millions de bénévoles et combien d’éco-volontaires ? Cette nouvelle forme de bénévolat est encore peu connue du grand public. Un collectif composé de près de 400 acteurs du milieu a élaboré sa définition officielle : « L’éco-volontariat est une action solidaire et participative qui consiste à aider, durant son temps libre, un projet lié à la préservation et à la valorisation de la diversité animale, végétale, environnementale, et culturelle. L’éco-volontaire est un citoyen engagé et bénévole et ne peut, à ce titre, recevoir de contrepartie financière pour son action. »
La plupart du temps les éco-volontaires ou bénévoles effectuent un voyage à l’étranger pour venir en aide à une ONG locale ou française qui œuvre in-situ. Les missions d’éco-volontariat sont de durée variable, allant de quelques semaines à six mois. Aucune rémunération ne peut être demandée, c’est le principe du bénévolat. Toutefois attention, si bénévoles et volontaires offrent gratuitement leurs services, un « coopérant » est en revanche lié par un contrat de travail avec l’ONG et perçoit donc un salaire.
Enfin, il ne faut surtout pas confondre éco-volontariat et éco-tourisme ! Il ne s’agit pas du tout de la même chose. La Société internationale d’écotourisme définit ses prestations comme « une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales. » Un éco-touriste ne part pas aider les associations du pays qu’il visite, il n’a pas d’action sur place. En revanche, il n’est pas rare qu’une partie du prix de son voyage soit reversée aux organisations locales. Malheureusement, s’il n’est pas contrôlé, l’éco-tourisme peut nuire à la faune sauvage aussi bien que le tourisme conventionnel ; c’est notamment le cas au Costa Rica où, chaque année, la saison de ponte des tortues de mer amène trop de voyageurs curieux.
1 réponse to “L’éco-volontariat en 4 questions”
07.12.2017
Moustache mauvecela donne vraiment envie de participer ! Surtout pour les personnes comme moi qui aiment la nature et veulent absolument la protéger, c’est un bon entrainement !