Un piège écologique se referme sur les manchots du Cap
Le manchot du Cap est classé « en danger » d’extinction par l’UICN. En un peu plus d’un siècle, les effectifs de l’espèce sont passés de 2 millions à 50 000. Selon une étude parue au mois de février, ce déclin pourrait encore s’accentuer. En cause, la surpêche et le réchauffement climatique.
En suivant par satellite la dispersion de 54 juvéniles en provenance de huit sites de reproduction différents, les auteurs de l’étude ont déterminé qu’ils étaient victimes d’un véritable « piège écologique » . En effet, lorsqu’ils rejoignent l’océan pour la première fois, les jeunes manchots cherchent instinctivement des zones riches en chlorophylle-a. Habituellement, de fortes concentrations de ce pigment impliquent la présence d’importantes quantités de zooplanctons… et donc de proies ! Cependant, au cours des dernières années, des bouleversements écologiques ont eu lieu. D’une part, les anchois et les sardines ont migré de plusieurs centaines de kilomètres au cours des dernières années. D’autre part, la surpêche raréfie encore la présence de proies pour les manchots.
Au terme de leur voyage, ces oiseaux endémiques de l’hémisphère sud n’atteignent donc que des zones pauvres en nourriture. Le taux de reproduction de l’espèce serait désormais deux fois plus faible qu’il ne le serait dans un environnement riche en proies. Pour revenir à un taux normal, les auteurs suggèrent l’interdiction de la pêche lorsque la présence de poissons est réduite.
1 réponse to “Biodiversité : les 5 infos à retenir de février 2017”
28.03.2017
de munj’étais là il y a un mois, on pouvait se baigner au milieu d’eux, magique, mais je ne crois pas que ce soit très bon pour leur tranquillité, donc leur reproduction, malheureusement l’AS a un besoin vital de l’argent du tourisme. Au moins la plage est très propres(pas de déchets comme on voit sur les plages françaises)