La Nouvelle-Zélande connait un nouvel épisode d’échouages massifs de dauphins-pilotes
Début février, la région de Golden Bay, en Nouvelle-Zélande, a vu s’échouer près de 700 globicéphales, aussi appelés dauphins-pilotes, l’espèce de cétacés la plus répandue dans la région. Grâce à l’afflux de volontaires et de bénévoles, 200 ont pu être remises à l’eau et sauvées.
Le sauvetage de ces cétacés a eu lieu en deux temps. Tout d’abord, durant la « phase sèche », alors que les dauphins sont entièrement hors de l’eau et exposés au vent, au sable et au soleil, les volontaires les ont enveloppés dans des draps, des couvertures ou des vieux vêtements pour les protéger. Il a ensuite fallu les arroser, parfois durant huit heures et avec des moyens souvent dérisoires, et attendre la marée haute. Lorsque celle-ci est enfin arrivée, la « phase mouillée » a pu commencer : les cétacés emportés par l’eau ont regagné la baie. Il est toutefois fréquent de les voir s’échouer à nouveau au même endroit, après avoir tourné en rond durant quelques heures. Les volontaires sont donc à leur tour entrés dans l’eau et ont formé un gigantesque mur humain afin d’empêcher les dauphins-pilotes de revenir.
A ce jour, aucune explication scientifique ne peut justifier de manière certaine cet échouage. L’événement n’est pourtant pas inédit : il s’agit du 9ème en dix ans.
1 réponse to “Biodiversité : les 5 infos à retenir de février 2017”
28.03.2017
de munj’étais là il y a un mois, on pouvait se baigner au milieu d’eux, magique, mais je ne crois pas que ce soit très bon pour leur tranquillité, donc leur reproduction, malheureusement l’AS a un besoin vital de l’argent du tourisme. Au moins la plage est très propres(pas de déchets comme on voit sur les plages françaises)