Les éléphants de forêt du Gabon menacés par le braconnage
L’éléphant de forêt (Loxodonta cyclotis) n’échappe pas au braconnage. Au Gabon, dans le parc de Minkébé, considéré comme l’un des derniers grands sanctuaires de l’espèce, les effectifs ont chuté de 80 % entre 2004 et 2014. Le braconnage serait responsable de cette chute vertigineuse : 25 000 spécimens auraient été abattus en dix ans. Aujourd’hui, la population ne s’élève plus qu’à environ 7 500 individus. Alors que la densité d’éléphants à Minkébé était la plus importante de toute l’Afrique centrale au début des années 2000, elle est désormais similaire à celle observée dans des régions non protégées.
Si une partie du braconnage provient de l’intérieur du pays, une autre trouve son origine dans les pays limitrophes : l’étude explique que « les parties centrale et nord du parc qui, à un endroit, sont situées à seulement 6 km d’une route nationale camerounaise, ont été vidées » . La facilité avec laquelle les braconniers originaires du Cameroun passent la frontière, chassent et transportent ensuite leur butin jusqu’à Douala, place tournante du trafic d’ivoire, est notamment pointée du doigt.
On estime que près de 50% des éléphants des forêts vivent au Gabon, pays qui a élevé le statut de l’espèce au rang de « entièrement protégée« . L’espèce est aujourd’hui considérée comme « vulnérable » selon l’UICN. Peut-être ce statut évoluera-t-il dans les prochains mois.
1 réponse to “Biodiversité : les 5 infos à retenir de février 2017”
28.03.2017
de munj’étais là il y a un mois, on pouvait se baigner au milieu d’eux, magique, mais je ne crois pas que ce soit très bon pour leur tranquillité, donc leur reproduction, malheureusement l’AS a un besoin vital de l’argent du tourisme. Au moins la plage est très propres(pas de déchets comme on voit sur les plages françaises)